La NBA surveille ses arbitres de près
Quelques semaines après un coup de sifflet manqué lors du match entre Celtics et Lakers, Adam Silver s’est exprimé sur la gestion du corps arbitral.
Les arbitres sont sanctionnés mais la ligue ne le fait pas nécessairement savoir. C’est en substance le message envoyé par Adam Silver, trois semaines après la défaite des Lakers à Boston, à l'issue d'une fin de rencontre marquée par une faute non sifflée de Jayson Tatum, subie par LeBron James. Cet oubli - reconnu par les officiels - avait provoqué une grosse colère chez les Californiens.
Le grand patron de la ligue rappelle aujourd’hui que les arbitres sont « absolument tenus responsables » de leurs erreurs et sanctionnés en conséquence. Seulement, « nous ne pensons pas que cela soit approprié (de rendre public les sanctions). Mais leurs assignations sont influencées par la qualité de leurs coups de sifflet, que ce soit en playoffs, et ensuite, tour après tour, par leur précision et leur conduite sur le parquet. Il existe donc un système de supervision et de jugement des arbitres », détaille Adam Silver.
Ce dernier est conscient que « certaines personnes […] étaient mécontentes qu'il n'y ait pas eu de possibilité de revoir l'action. Beaucoup se sont focalisés sur le fait que le coach n'ait pas un autre 'challenge' (ndlr : une fois par match, un coach peut contester un coup de sifflet). Mais souvenez-vous que dans notre ligue, vous ne pouvez pas contester quelque chose qui n'est pas sifflé. C'est très compliqué lorsqu'il en est question. »
Le responsable ne se montre pas nécessairement favorable à la révision du système de ‘challenge’, réclamée par le coach des Lakers. Darvin Ham avait suggéré à l'époque qu’un coach puisse conserver ce joker en cas de première utilisation réussie. « On va l'examiner parce que je n'ai personnellement rien contre le système de 'challenge'. Mais je pense aussi que le but ultime est de faire les choses correctement, sans mettre davantage la pression sur l'entraîneur sur le plan tactique, par rapport à leur bon usage du 'challenge' », juge Silver.