Jeremy Lin fait ses adieux au basket
Quelques jours après avoir fêté ses 37 ans, Jeremy Lin annonce qu'il met à un terme à sa carrière. Pour toujours, il restera le héros de la "Linsanity". C'était aux Knicks en 2012.
L’histoire de Jeremy Lin restera à jamais comme l’une des plus improbables et marquantes de la NBA moderne. Samedi, l’ancien meneur des Knicks, des Rockets ou encore des Lakers et des Raptors a annoncé sa retraite via Instagram, mettant fin officiellement à une carrière de 15 ans : neuf saisons en NBA, puis six années passées en Chine et à Taïwan.
« En tant qu’athlètes, nous savons toujours que la possibilité de la retraite n’est jamais loin », écrit Lin. « J’ai passé ma carrière en sachant qu’un jour je devrais m’éloigner, et pourtant dire au revoir au basket aujourd’hui est la décision la plus difficile que j’aie jamais prise. »
Lin, c'est l'histoire d'un frêle meneur, sorti d'Harvard sans être drafté, et qui se retrouve en boucle sur toutes les télévisions du monde pendant 15 jours ! C'était en février 2012. Alors qu'il n'est que de passage aux Knicks, il profite des blessures pour se retrouver dans le cinq de départ. Et là, c'est un vrai conte de fées avec des cartons énormes, mais aussi des paniers décisifs.
« Ce fut l’honneur d’une vie de jouer contre les meilleurs, sous les projecteurs, et de défier ce que le monde pensait possible pour quelqu’un qui me ressemble. Je serai à jamais ce gamin qui se sentait pleinement vivant chaque fois qu’il touchait un ballon » poursuit-il.
Linsanity, une fièvre mondiale
Très vite, Lin devient une icône et pour l'éternité, il laisse un nom à son éclosion, "Linsanity". Mais à New York, le patron de l'époque, c'est Carmelo Anthony. Lorsqu'il revient en jeu, Lin retrouve le banc, Mike D'Antoni est viré, et le meneur d'origine taïwanaise voit son corps le lâcher.
En fait, jamais Lin ne retrouvera mais son niveau de jeu de ce début d'année 2012, mais il effectuera tout de même une belle carrière, passant de Houston à Charlotte, ou encore par les Lakers et les Nets. En 2019, il devient le premier joueur d'origine asiatique champion NBA sous les couleurs de Toronto. Après ce titre, il multipliera les essais sans décrocher de nouveau contrat, et il poursuit son aventure en Asie, remportant un titre et le trophée de MVP à Taïwan.
« Merci à tous d’avoir cru en moi, d’avoir partagé mes hauts et mes bas », conclut-il. « C’est un voyage que je ne voulais pas voir se terminer, mais je sais que le moment est venu. »