Comment le Thunder parvient à reposer ses stars
En s’imposant sur de gros écarts, le champion en titre peut se permettre de se passer de ses stars pour finir un match.
La statistique le concernant paraît improbable. Après 14 matchs disputés par sa formation, Shai Gilgeous-Alexander n’a joué que… six quatrième quart-temps. « SGA » n’a pourtant manqué aucune rencontre du Thunder cette saison. L’explication ? Il n’a pas besoin d’être sollicité pour finir les matchs en raison des écarts favorables !
« Ça me permet clairement d’économiser un peu mes jambes, c’est sûr. Quel que soit le déroulement du match, il faut s’adapter. C’est agréable de pouvoir reposer un peu ses jambes, c’est certain », appréciait récemment le MVP en titre, qui avait démarré sa saison avec deux premiers matchs, joués en double-prolongation, avec plus de 45 minutes de jeu.
Le Canadien, qui n’a eu besoin que de 29 minutes pour produire 33 points (13/19 aux tirs, dont 3/4 de loin) sur le parquet des Hornets hier, n’a pas rejoué plus de 40 minutes depuis. « C'est un luxe de le faire », admet Mark Daigneault, dont l’équipe menait de 17 points à l’entame du dernier quart-temps contre les Hornets, sur le fait de pouvoir ainsi reposer sa star et ses cadres.
« On doit écouter ce que le match nous dit, ce que la saison nous dit, poursuit le coach. On ne va jamais rien forcer. Mais quand on arrive à prendre une avance comme ça, avec un groupe qui tourne bien sur le terrain, et quand le match atteint un point où on se sent à l'aise, ça nous permet de faire jouer les autres. » Et de générer de la confiance chez ces derniers.












