Al Horford et Brad Stevens ont croisé le fer pour la première fois le 23 mars 2007, dans un match universitaire. Quelques années plus tard, en 2013, le second est installé comme coach sur le banc des Celtics et, trois ans plus tard, il recrute le premier pour un gros contrat de 113 millions de dollars sur quatre saisons.

« Il ne fait aucun doute que lorsque vous jouez contre certains joueurs et que vous observez l’impact qu’ils ont sur le terrain grâce à leur jeu, mais surtout la façon dont leurs coéquipiers réagissent, répondent et jouent autour d’eux, vous les admirez et vous espérez qu’un jour ils pourront jouer pour les Celtics. Et il était clairement en haut de cette liste pour moi », explique celui qui était le coach de Boston à l'époque.

L'intérieur a évidemment de grandes qualités techniques, mais aussi humaines qui plaisent à Brad Stevens. « Ce concept de ‘Nous sommes dans le même bateau, nous partageons les résultats et nous allons tout donner l’un pour l’autre’. Même si cela peut paraître cliché ou ringard, c’est de cela qu’il s’agit. C’est pour cela qu’il est si spécial », estime le président de la franchise.

Les deux hommes travailleront encore ensemble après le départ de Horford de Boston. Ce dernier reviendra en effet en 2021, en faisant l'unanimité chez les finalistes 2022 et 2024. « Nos assistants disent tout le temps qu’ils sont absolument stupéfaits qu’Al soit celui qui veut regarder les vidéos pour apprendre à s’améliorer. Il a 38 ans, il n’a pas besoin de faire ça », admire Brad Stevens. « Mais c’est son état d’esprit. S’il peut s’efforcer de s’améliorer, tous nos jeunes de 22 ans peuvent s’efforcer de s’améliorer. C’est un message important pour toute la franchise. »