Tennis : Les cinq championnes les plus inattendues
Avant Sofia Kenin à Melbourne cette année, d'autres joueuses ont tout renversé sur leur passage pour gagner un tournoi du Grand Chelem. Voici notre top 5 (chronologique) de l'ère Open.
Chris O'Neil (Open d'Australie 1978)
A domicile, Chris O'Neil, 111eme mondiale, reste la plus mal classée à avoir gagné un tournoi du Grand Chelem. Cet Open d'Australie 1978, disputé sur herbe et qui se conclut en... 1979 (le 1er janvier), est marqué par la défection des meilleures mondiales. L'exploit n'en est pas moins de taille, et il faudra attendre Serena Williams en 2007 pour retrouver une non-tête de série victorieuse (81eme mondiale).
Iva Majoli (Roland-Garros 1997)
A dix-neuf ans, la Croate remporte le seul titre majeur de sa carrière face à Martina Hingis (6-4, 6-2), seize ans seulement mais déjà large favorite et n°1 mondiale, après avoir battu Mary Pierce à Melbourne. Son jeu long et puissant fait merveille et rappelle Monica Seles. « C'est le match de ma vie, ça doit être irréel », savoure la tornade Iva Majoli - tout de même neuvième mondiale - qui aura enchanté Paris.
Kim Clijsters (US Open 2009)
Dans le genre come-back, il y a donc eu Serena Williams en 2007, ou encore Jennifer Capriati en 2001. Mais personne ne peut égaler Kim Clijsters à New York. La Belge, de retour après plus de deux ans d'absence, réussit ce que seul Goran Ivanisevic avait accompli chez les messieurs à Wimbledon en 2000 : gagner un tournoi du Grand Chelem en étant invité (7-5, 6-3 contre Caroline Wozniacki en finale).
Marion Bartoli (Wimbledon 2013)
Finaliste en 2007, Marion Bartoli profite d'une hécatombe à Wimbledon six ans plus tard. Plus de la moitié des têtes de série sont éliminées lors des deux premiers tours. En finale, la 15eme joueuse mondiale s'adjuge facilement Sabine Lisicki (6-1, 6-4), qui avait battu Serena Williams en huitièmes de finale. Rien ne sert de courir...
Jelena Ostapenko (Roland-Garros 2017)
A même pas 20 ans, le souvenir de Jelena Ostapenko est encore frais Porte d'Auteuil. Surtout celui de ses balles, tapées dans tous les coins avec une réussite maximale qui fait même plier Simona Halep en finale (4-6, 6-4, 6-3). Classée 47eme au début du tournoi, la Lettonne est la première non-tête de série à empocher Roland-Garros depuis 1933.