Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Paris Saint-Germain s’est compliqué la tâche tout seul dans l’optique de la qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions. Car face à un adversaire si fébrile en défense, le PSG a réussi à ne pas l’emporter en gâchant un nombre incroyable d’occasions qui pourront coûter cher au final. De fait, les Parisiens peuvent grimacer à l’issue de ce quart de finale aller face à Manchester City (2-2).
Car il y avait clairement la place de faire beaucoup mieux… La faute à un manque de réalisme aussi criant que coupable à ce niveau de la compétition. Et si Ibrahimovic n’a pas été le moins actif, c’est bien lui qui manque le penalty obtenu par David Luiz (13e). On a vu mieux pour la confiance d’autant que le Suédois, lancé en profondeur, vendange clairement un face-à-face (24e).
Paris tient le ballon mais s’expose à quelques contres d’une formation anglaise qui fait tout pour mériter sa réputation de fébrilité défensive. Mais au contraire de Paris, les Skyblues n’ont pas besoin de plusieurs occasions pour marquer. Et suite à une perte de balle de Matuidi, le contre est fulgurant avec De Bruyne à la conclusion (0-1, 38e). La réaction, sous la forme d’un but gag, ne traîne pas et suite à un dégagement de Hart, Ibrahimovic s’arrache et vient contrer Fernando pour égaliser dans le but vide (1-1, 41e).
Ibra, un but, un péno manqué et une transversale
Un moindre mal pour des Parisiens qui ont la possession en milieu, censée être la clé, mais sans afficher leur habituelle sérénité et en multipliant les fautes techniques. Le pressing et les intentions affichées d’emblée en seconde période s’avèrent néanmoins rapidement payantes avec une tête de Cavani (50e) puis Mangala qui manque de tromper son propre gardien. Sur le corner, Cavani contraint Hart à la parade mais Rabiot a suivi et donne l’avantage à Paris (2-1, 59e). Le PSG manque le coche avec une tête d’Ibrahimovic repoussée par la transversale (62e).
Paris n’est pas payé en attaque et pas servi en défense avec ce centre de Sagna contré deux fois ce qui profite à Fernandinho qui marque d’une frappe contrée (2-2, 72e). Un but casquette partout mais un PSG qui n’aurait jamais dû se retrouver en pareille situation avec autant d’occasions favorables. Un mal ne venant jamais seul, David Luiz et Matuidi, avertis, manqueront le match retour… Ça fait beaucoup mais vu la physionomie du match, l'objectif reste en vue.