Serie A - Et à la fin, c'est la Juve qui gagne
Malade et pas toujours convaincante, la Juventus Turin a fait parler son expérience des grands rendez-vous pour battre la Lazio Rome (2-1).
Certains vont parler de la chance du champion, d'autre de l'implacable réalisme turinois. Peu importe le qualificatif employé, ce mardi matin la Juventus est en tête de la Serie A avec huit points de plus que l'Inter Milan, son premier poursuivant. Cette avance ressemble à un boulevard vers le titre à quatre journées de la fin du championnat. Loin d'être aussi souveraine que d'habitude, la Vieille Dame n'a pas tremblé pour autant. Mise sous pression par une Lazio qui l'a déjà battue deux fois cette saison, elle a fait parler son expérience et son efficacité pour l'emporter (2-1). La formation piémontaise est une incroyable machine à gagner. Si elle préserve son avance jusqu'au soir de la 38eme journée, elle remportera un neuvième titre consécutif : un exploit jamais réalisé dans les 5 grands championnats européens.
Ciro Immobile a marqué, en vain
La Lazio a essayé, Ciro Immobile a retrouvé le chemin des filets mais la Juve a résisté. Même en laissant la possession au quatrième de la Serie A, les coéquipiers d'Adrien Rabiot ont été les plus dangereux. La régularité turinoise a pu être remise en cause ces derniers temps mais jamais ses qualités. Sur le papier, ce n'est pas illogique, Maurizio Sarri possède une équipe qui est remarquablement constituée. Un Wojciech Szczesny décisif dans le but, un Cristiano Ronaldo record en attaque et du talent à chaque ligne : il n'en faut pas plus pour survoler la Serie A.
Szczesny - Cristiano Ronaldo, un duo gagnant
Durant ce match au sommet, toutes ces individualités ont su hausser leur niveau pour disposer des Biancocelesti. Elles ont utilisé leur expérience des grands rendez-vous à la perfection. Le portier polonais a repoussé un superbe coup-franc de Sergej Milinković-Savić à la dernière minute du match et Cristiano Ronaldo s'est offert un doublé pour rejoindre Ciro Immobile en tête du classement des buteurs de la Serie A. A quelques minutes de la fin, Leonardo Bonucci a fait une grossière erreur permettant la réduction du score laziale, mais l'histoire oubliera vite ce fait de jeu. Au coup de sifflet final, même malades, les Turinois s'imposent. CR7, comme Paulo Dybala, a été intenable. Ils auraient pu chacun ajouter deux buts de plus sans la réussite de Thomas Strakosha. La preuve que la Juve était plus forte. Trop forte. Chanceuse ou réaliste, la Juventus Turin est tout simplement supérieure à ses rivaux nationaux. Même les meilleurs.