Paulo Dybala et Mattéo Guendouzi ne partiront assurément pas en vacances ensemble. Leurs récents affrontements ont laissé entrevoir une inimitié réciproque, provoquant de jolies étincelles dès qu’ils se croisent sur un terrain. Une rivalité renforcée par l’allégeance des deux joueurs. D’un côté, l’Argentin défend l’AS Rome ; de l’autre, le Français porte les couleurs de la Lazio. Deux clubs irréconciliables, dont les derbys donnent lieu à un spectacle électrique, animé notamment par le duel franco-argentin. Régulièrement, les deux protagonistes se sont accrochés, allant jusqu’à s’empoigner lors de contacts virils, parfois à l’origine de bagarres générales.

Le coup du protège-tibia

Une tension certaine, que Paulo Dybala s’est chargé d’expliquer. Invité du podcast La Casa del Kun, animé par son compatriote et ancien joueur Sergio Agüero, le natif de Córdoba a exposé les raisons de cette animosité. "Il agace particulièrement les jeunes, il s'en prend toujours à eux", fustige-t-il en qualifiant l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille de "Français à la langue bien pendue". Non content de s’arrêter là, il poursuit et entre dans les détails : « Il n'arrêtait pas de dire aux gars : “Je t'achète un billet d'avion, je te ramène à la maison.” Il faisait toujours ça aux jeunes. Par exemple, Soulé, qui jouait à Frosinone l'année précédente, nous a raconté qu'il lui disait toujours : “Je t'en achète un, tu rentreras en Argentine.” Ça m'a vraiment mis en colère, alors je suis allé le chercher sur le terrain. On s'est vraiment tout dit", a révélé Paulo Dybala.

Après lui avoir dit sa façon de penser, l’Argentin est allé encore plus loin. Et quoi de mieux, pour remettre à sa place un provocateur, qu’une provocation bien sentie. "Je me suis souvenu qu'on venait de me donner le protège-tibia avec la photo de la Coupe du monde (gagnée contre la France en 2022, ndlr), et je le lui ai montré. Il n'a rien dit, je le lui ai juste montré, et il est resté silencieux pendant le reste du temps", a-t-il partagé dans le podcast. Un épisode qui ne manquera pas d’entretenir la flamme qui brûle entre Paulo Dybala et Mattéo Guendouzi.