Inter Milan : Edin Dzeko est éternel
Déjà auteur de sept buts avec l’Inter, soit autant que lors de sa dernière saison romaine, Edin Dzeko (35 ans) a accompli une performance jamais vue depuis le Brésilien Ronaldo en 1997.
Qui avait imaginé un tel début de saison pour Edin Dzeko, recruté à la mi-août par l’Inter, au lendemain de l’officialisation du départ de Romelu Lukaku pour Chelsea ? Une succession lourde à assumer, le Belge, élu meilleur joueur de la saison en Serie A, ayant été l’un des grands artisans de la conquête du titre de champion des Milanais, lui qui aura tout de même compilé 64 buts toutes compétitions confondues en deux saisons.
L’attaquant bosnien (35 ans) restait lui sur un dernier exercice décevant à la Roma, avec sept buts inscrits en championnat. Un total qu’il a déjà réussi à atteindre en seulement 10 matchs avec le club lombard ! Et ce septième but avait aussi une importance particulière, puisqu’il l’a inscrit dimanche dernier lors du derby d’Italie, même s’il n’a pas permis à son nouveau club de l’emporter contre la Juventus (1-1).
Du jamais vu depuis Ronaldo !
Trois jours plus tard, il n’a pas vraiment eu l’occasion de faire fructifier son capital, puisqu’il a disputé une poignée de minutes lors du déplacement victorieux des Intéristes à Empoli (0-2). Mais il devrait retrouver une place de titulaire dimanche (12h30) contre l’Udinese, Simone Inzaghi étant censéé le titulariser lors de ce match où la victoire est plus que conseillée, pour ne pas se faire distancer par le duo de tête, Naples et l’AC Milan, déjà sept points devant.
Le joueur révélé à Wolfsburg (2007-2010), avant de passer par Manchester City (2011-2015) et donc la Roma (2015-2021) a en tout cas fait plus fort que Lukaku lors de ce début de saison. Car il est le premier joueur, depuis le Brésilien Ronaldo en 1997-1998, à marquer au moins sept buts lors de ses dix premiers matchs de Serie A avec l’Inter. On a connu pire référence… Également buteur en Ligue des champions, lors du dernier match face au Sheriff Tiraspol, Dzeko est en tout cas "ravi" d’être à l’Inter, un "énorme club. J’ai pu m’en rendre compte lors de mes six années en Italie, et maintenant j’y suis", apprécie celui qui, au-delà de ses buts, est aussi la plaque tournante de l’attaque intériste.