NBA - Miami Heat : Insatiable Jimmy Butler
Arrivé à Miami l’été dernier, Jimmy Butler s’est parfaitement adapté à la franchise, et le Heat est l’une des équipes surprises de la saison. Cela fait longtemps que l’ancien des Bulls
Jimmy Butler aurait-il enfin trouvé un peu de stabilité ? Miami est sa troisième franchise en trois ans, mais cette fois, l’ailier semble prêt à poser ses valises durablement, lui qui a passé dix-sept mois à Minnesota et huit mois à Philadelphia, alors que sa première aventure, à Chicago, avait duré six ans. Cette saison, le natif de Houston s’éclate sur le parquet, mais aussi en dehors, ce qui n’était pas toujours le cas ces dernières années. Il est le leader d’une équipe du Heat que personne n’attendait si haut (4eme de l’Est avec 41 victoires pour 24 défaites) et encore moins, classée devant les 76ers, une équipe qu’il a quittée sans regrets. « Tous les jours, j’allais à l’entraînement en ayant aucune p***in d’idée de comment ça allait se passer. Chaque jour il se passait tellement de choses, je me disais que j’étais là pour travailler, mais je ne savais même pas à qui parler », confiait Butler il y a quelques mois. A Miami, une franchise très bien organisée, Jimmy Butler sait où il va, et prend ses responsabilités. Cette saison, il tourne à 20,2 points, 6,6 rebonds et 6,1 passes de moyenne en 34,3 minutes, ce qui lui a valu une cinquième sélection au All-Star Game. Il n’a jamais pris autant de rebonds et délivré de passes décisives durant sa carrière (il a même battu son record de rebonds, avec 18 contre Atlanta en décembre) ! Meilleur marqueur et meilleur passeur du Heat, le n°30 de la draft 2011 s’est parfaitement adapté au jeu d’Erik Spoelstra et se régale avec de jeunes joueurs comme Bam Adebayo, Kendrick Nunn ou Duncan Robinson.
A Miami, Butler fait l'unanimité
Jimmy Butler n’a pas toujours eu bonne réputation dans les équipes où il est passé, mais à Miami, il fait l’unanimité. « On m’avait dit qu’il était un cancer ! Il est totalement différent du portrait que les médias dressent de lui. Il n’est pas un cancer. Comme vous le voyez, on gagne des matchs. Il est un des leaders de cette équipe, et c’est ce dont nous avons besoin venant de lui. Il va continuer à le faire », se réjouissait Bam Adebayo. Même discours du côté d’Andre Iguodala, qui a rejoint la Floride en février : « Quand il était dans d’autres équipes, il était critiqué parce qu’il disait haut et fort ce qu’il pensait. Il était virulent envers certains coéquipiers. Mais quand vous le mettez autour de gars qui acceptent vraiment de bosser dur, que se passe-t-il ? Il les rend meilleurs, n’est-ce pas ? Je pense qu’il a rendu meilleurs les gars chez les Bulls. Le seul moment où ça n’a pas fonctionné, c’était à Minnesota. Et on voit où le navire en est là-bas. » Sous contrat jusqu’en 2023 avec le Heat (la dernière année étant une player option), Jimmy Butler semble vouloir s’inscrire sur le long terme avec la franchise, qui a tout pour devenir un sérieux outsider lors des prochaines saisons (d’autant que le Heat rêve d’attirer Giannis Antetokounmpo en 2021…). Bête de travail, Butler a même offert un panier de basket à chacun de ses coéquipiers et membres du staff pendant le confinement. Car si la saison doit reprendre, « Jimmy Buckets » compte bien emmener son équipe très loin en Playoffs.
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