NBA : Jimmy Butler, le boss de Miami
Devenu dès son arrivée en Floride le leader du Heat, Jimmy Butler a faire taire de nombreuses critiques à son égard.
Chicago, Minnesota, Philadelphie et désormais Miami : à 30 ans, Jimmy Butler a écumé quelques franchises, sans toujours laisser un souvenir impérissable dans les vestiaires qu'il a côtoyé. Transféré sans ménagement par les Bulls, parti au clash avec la direction et certains joueurs des Timberwolves, l'arrière/ailier a quitté la Pennsylvanie l'été dernier, direction South Beach. Un départ salvateur pour lui. Enfin installé dans un environnement à la hauteur de ses exigences, le 30ème choix de la draft 2011 s'épanouit pleinement dans sa nouvelle franchise.
Redevenu All-Star cette saison après une absence l'an dernier pour le match des étoiles, Jimmy Butler s'est immédiatement positionné comme l'homme fort de Miami. Meilleur marqueur (20.2 pts) et passeur (6.1 ast) de la franchise floridienne, l'ancien Bull est l'élément majeur du superbe exercice de sa nouvelle équipe, quatrième de la Conférence Est (41v - 24d) au moment de l'interruption du championnat.
On ne peut que s'améliorer"
Bien sûr, l'éclosion de Bam Adebayo et les surprises Duncan Robinson, Kendrick Nunn et Tyler Herro ne sont pas pour rien dans la très bonne tenue du Heat. Mais avec Jimmy Butler, Miami s'est trouvé un boss, un leader sur qui compter dans les moments dans les bons comme les mauvais moments. Un capitaine de route en somme, rôle dévolu à Dwyane Wade jusqu'à son départ à la retraite (et sa reconversion comme membre de jury impartial pour le concours de dunks).
D'ailleurs, au moment du All-Star break en février, le Texan de naissance (il est né à Houston) rappelait que le groupe floridien, à 35 victoires pour 19 défaites au moment de cette coupure, n'avait encore rien accompli. Avec ses mots à lui. "Nous ne sommes pas une mauvaise équipe, mais nous ne sommes pas encore là où nous voulons être. Je suis très content de voir où notre équipe se trouve car pour vous dire la vérité, on ne peut que s'améliorer." Une manière de calmer ses troupes avant une fin d'exercice qui s'annonçait terriblement excitante pour la troupe d'Erik Spoelstra. Mais ça, c'était avant la pandémie de Covid-19 qui a frappé de plein fouet les Etats-Unis, mettant un coup d'arrêt indéfini à la NBA. Et à la bonne marche du Heat de Jimmy Butler.