NBA : Avec Dennis Schröder, les Lakers tapent fort
Le recrutement de Dennis Schröder pour palier le départ de Rajon Rondo est un excellent coup opéré par la franchise californienne dans sa quête de back-to-back.
Comment combler au mieux la perte de Rajon Rondo ? Rob Pelinka, le general manager des Lakers, a dû plancher sur cette question de nombreuses heures avant de cibler Dennis Schröder. Il faut admettre que ce choix devrait largement impacter la saison à venir des Purple and Gold tant l’apport du meneur de 34 ans a été efficace dans la conquête du titre. A première vue, la venue de l’Allemand est un superbe coup pour les champions en titre.
Après la campagne la plus aboutie de sa carrière, où il a échoué à la deuxième place du trophée de Meilleur Sixième Homme derrière Montrezl Harrell, Dennis Schröder débarque en Californie avec un statut de joker de luxe en échange du 28ème choix de draft de L.A et de Danny Green. Feu follet sur le parquet, l’ancien Hawk est devenu l’an passé un artilleur efficace à longue distance, en atteste ses 38.5% à 3-pts (sur 5 tentatives par match), son meilleur chiffre en carrière. Une adresse qui a fait de lui un homme très difficile à contenir lors de sa seconde année au Thunder, où il a formé, avec Chris Paul et Shaï Gilgeous-Alexander, un trio détonnant.
Un profil différent de Rondo
Moins altruiste que Rajon Rondo, Dennis Schröder est surtout un scoreur naturel, excellent dans l’attaque du cercle. Un joueur de déséquilibre qui a tout pour s’amuser aux côtés de LeBron James et Anthony Davis et sur qui, pourtant, les défenses adverses ne devront pas faire l’impasse. A Oklahoma City, Schröder a livré un exercice impressionnant en sortie de banc, marquant près de 20 points de moyenne (18.9 pts à 46.9%) en 31 minutes de moyenne sur le terrain. Un relai idéal pour soulager le duo LeBron/AD en attaque mais aussi pour apporter du caractère à une formation qui n’en manque pas.
Souvent dans le trash-talking, le combo guard allemand n’a pas sa langue dans sa poche et devrait compenser de ce côté-ci le départ de Rajon Rondo. Moins cérébral que l’ex-Celtic, Schröder n’évoluera pas dans le même rôle que son prédécesseur et il va lui falloir aussi assumer la comparaison au moment de la post-season. « Playoffs Rondo » a marqué les esprits dans la Cité des Anges et sur son CV, Schröder n’apporte pas (encore) les mêmes garanties. A 27 ans et pour la première fois de sa carrière, l’ancien du Thunder va porter les couleurs d’un favori au titre. Le moment pour lui de gonfler encore son statut et de faire grimper sa cote : il sera free agent dans un an.