Une clause de rachat n’est pas… un droit de préemption. Jean-Michel Aulas aime jouer… sur les mots, qui ont toutefois un sens. Surtout lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts de son club. Non, le contrat de Mariano Diaz (25 ans) à Lyon, signé il y a un an pour cinq ans (et moyennant 8 M€), ne comportait pas de clause de rachat, mais bien un droit de préemption en faveur du Real Madrid. 

Annoncé ces dernières heures comme imminent, le retour de l’attaquant dominicain dans les rangs de la Casa Blanca, seulement un an après son départ, a été acté avec l'annonce mercredi soir par la formation merengue et par l'Olympique Lyonnais d'un accord trouvé entre les deux clubs.

Séville a tout changé 

"Pour un montant de 33 millions d'euros (dont trois millions d'incentives liés à des qualifications européennes du Real Madrid) duquel sera déduit 35% de la plus-value réalisée par l'Olympique lyonnais sur ce transfert, conformément aux conditions définies l'année passée", résume le très précis communiqué de l’OL, les triples Champions d'Europe ont choisi d'activer ce fameux droit de préemption dont ils disposaient sur le joueur. Alors même que, selon "JMA", il tenait de son homologue Florentino Perez en personne, que Mariano Diaz n’entrait pas dans les plans madrilènes il y a encore de cela quinze jours.

Entre temps, l’offre de Séville, qui s’est positionné (autour de 35 M€), aurait tout changé. Et puisque, dixit Aulas, "Mariano Diaz ne peut pas prétendre être titulaire à tous les matches", malgré ses dix-huit buts inscrits en Ligue 1 (*), le voilà qui rentre à Madrid pour y jouer… les doublures et même peut-être le troisième choix de Julen Lopetegui, le successeur de Zinedine Zidane. Mais comme le principal intéressé l’affirmait encore lui-même sur son compte Twitter à la veille de l’ouverture de cette nouvelle saison de Ligue 1, "on ne peut pas dire non au Real." 

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(*) Mariano Diaz a inscrit 13 de ses 18 buts sur la phase aller, avant de disparaître du onze de départ de Bruno Genesio…