Ménez : « Ibra te fait grandir »
De retour en Italie, à la Reggina, Jérémy Ménez ne retrouvera pas Zlatan Ibrahimovic, appelé à retourner en Suède. Cela n'empêche pas en revanche à l'attaquant français d'estimer que son anc
Quatre ans après son départ de l'AC Milan, Jérémy Ménez (33 ans) est de retour en Italie. Après une année avec le Paris FC en L2, l'attaquant formé à Sochaux a décidé de relever le challenge de la Reggina, de retour en Serie B. Dans la botte, le Francilien n'aura pas le plaisir de retrouver Zlatan Ibrahimovic. Non seulement parce que l'actuel joueur du Milan évolue à l'échelon au-dessus avec les Rossoneri, mais surtout parce qu'il est fortement question que le buteur suédois ne soit pas conservé par le club lombard et n'ait d'autre choix que de rentrer sur ses terres, en Suède, pour y terminer sa carrière. Après avoir signé à la Reggina, Ménez est revenu sur ses deux années passées aux côtés du géant de Malmö. Les deux hommes évoluaient alors tous deux au PSG, et le plus jeune des deux joueurs avoue avec du recul que son aîné lui a beaucoup apporter à l'époque pour la suite de sa carrière.
Ménez : « Il se surnomme Dieu ? C'est une blague ! »
« Il tient des mots qui vous motivent pour bien vous entraîner et pour faire de votre mieux. Je le remercie avant tout, parce que quand tu joues à ses côtés, cela te fait grandir comme professionnel, mais aussi comme homme », reconnaît le natif de Longjumeau, flatté d'entendre le Suédois dire également le plus grand bien de sa personne. « Cela fait toujours plaisir d’entendre des compliments à son sujet, surtout quand ces compliments viennent de la bouche d’un joueur comme Ibra. Je me suis toujours bien entendu avec lui. » Alors quand on demande à Ménez d'évoquer les défauts de son ancien partenaire, il ne sait pas quoi répondre : « Que voulez-vous que je dise de négatif sur lui ? Il a toujours fait gagner ses clubs, partout où il est passé. Il faut le laisser tranquille et le laisser dire ce qu’il veut. » Même de se comparer au Tout Puissant ? « Il se surnomme Dieu, c’est une blague, il aime ça et il est comme ça », rétorque le double champion de France avec Paris, conscient lui aussi de ne pas être des plus faciles à vivre.