Ligue 1 Conforama - Rennes verra-t-il Camavinga majeur ?
Bien sûr, Eduardo Camavinga partira du Stade Rennais, et vite. Mais toute la question est de savoir si ce ne sera pas trop vite...
Les exemples sont nombreux, la musique est connue : celui du club modeste qui tente à tout prix de garder son joyau une saison de plus, face à la cour de l’ensemble de l’Europe. Eduardo Camavinga est sans doute celui qui définit le mieux ce scénario en ce moment. En cette période d’arrêt forcé, les rumeurs de transfert occupent d’autant plus le terrain, et Marca en a remis une couche la semaine dernière. D’après nos confrères espagnols, le Real Madrid était le plus déterminé, prêt à payer 50 millions d’euros. Sauf que les Rennais, en vérité, ne voudraient pas lâcher leur pépite pour 60 millions d’euros. Et c'était seulement en cas de non-qualification pour la Ligue des Champions !
Ce serait aussi un premier symbole fort pour le potentiel nouveau ticket Nicolas Holveck - Florian Maurice, le second étant pressenti pour rejoindre le troisième de Ligue 1. Le troisième larron, à savoir le coach Julien Stéphan, nous a également assuré un service après-vente de bonne guerre : « Une saison supplémentaire avec nous, pour confirmer, ce serait très bénéfique pour lui. Il est encore très jeune, il a eu 17 ans en novembre. Il est dans un contexte qu’il connaît parfaitement, avec des gens qui le connaissent aussi parfaitement. Il est très bien encadré et entouré, il réfléchit parfaitement à sa carrière. Et je suis convaincu qu’il réfléchit donc à rester un an de plus. »
La Juventus, le PSG, le Barça, Liverpool, Manchester United… En accumulant toutes ces sources diverses et variées, les prétendants sont nombreux. Le Real Madrid n’est évidemment pas seul au balcon, tout juste les Merengue disposent-ils peut-être d’un peu d’avance. Pourquoi pas, enfin, se le faire prêter dans la foulée d’un transfert ? Camavinga jouait un peu moins depuis l’arrivée de Steven Nzonzi, recruté à la fin du mois de janvier. La logique sportive d’économiser la santé d’un adolescent rejoint celle, plus économique, de réduire le risque de blessure afin de pouvoir toujours compter sur une éventuelle transaction.