Et pourtant, Antoine Griezmann a retrouvé des couleurs...
Ce sont d'ailleurs les Blaugrana qui ont débloqué la situation après un premier acte relativement équilibré. Si décrié, Antoine Griezmann a démontré qu'il ne fallait pas l'enterrer dans les moments qui comptent.
C'est lui qui a débloqué la situation avant la pause d'une frappe du droit bien sentie après une action initiée par Jordi Alba (1-0, 40e). Mais cette embellie n'a pas duré. Car dans la foulée, De Marcos a remis les deux équipes à égalité d'une frappe imparable après un bon décalage de Williams (1-1, 42e).
Bilbao au courage
Les Basques sont revenus des vestiaires avec l'idée de jouer un coup. L'impression s'est accentuée lorsque l'inévitable Raul Garcia - qui est de ces joueurs qui donnent une âme à une équipe - a envoyé un coup de casque victorieux sur un coup-franc excentré, avant que son but ne soit refusé (52e). Le tournant ? Bilbao pouvait le penser. Car Barcelone est repassé devant grâce à un Griezmann encore clinique sur un nouveau débordement d'Alba (2-1, 77e). Le Barça avait alors un boulevard pour gérer son avantage. Mais c'était sans compter sur la ténacité de cette formation basque, qui est parvenju à arracher la prolongation grâce à Villalibre, à la réception d'un ballon bien botté par Muniain (2-2, 89e).
Le vent avait tourné. Et après ce coup de couteau, le coup de grâce est arrivé. Inaki Williams, à l'entrée de la surface, n'a eu besoin de personne pour faire exulter dans les foyers toute une communauté en déclenchant une merveille de frappe enroulée en pleine lucarne (2-3, 83e). Barcelone n'avait plus les ressorts pour répondre. D'autant que Lionel Messi, qui avait traversé ce match dans l'ombre du joueur qu'il doit être, a vu rouge après un geste d'humeur (120e). Le Barça laisse s'envoler un premier titre.