Le Barça reste au bord du gouffre
Le FC Barcelone a un choc ardu à négocier mercredi, face à la Real Sociedad, leader de Liga (21h beIN SPORTS 1). Les Catalans ne sont presque même plus favoris.
Le Barça, au moins, a retrouvé le chemin de la victoire dimanche contre Levante (1-0), après deux défaites de suite (Cadix en Liga, Juventus en Ligue des Champions). "Mais que c'est difficile", comme le clamait Omar Da Fonseca dès le coup de sifflet final. Les trois points sont satisfaisants, mais on n'est pas optimistes pour la suite. Il y a beaucoup trop de joueurs en dessous." Notre consultant, durant le match, faisait part d'autres incompréhensions : "Pourquoi mettre Martin Braithwaite sur un côté et pas avant-centre, pourquoi dénaturer et inventer ainsi ? Les minutes passent et on voit très peu d'actions..." Avant d'asséner, au coeur de la seconde période : "Braithwaite est le seul qui joue." Pas forcément rassurant, en effet.
"C'est une victoire très difficile, dans la douleur face au dix-huitième, confirme Benjamin Da Silva. Autres morceaux choisis : "Le Barça a eu beaucoup, beaucoup de mal, s'est montré très pauvre dans le jeu et dans le rythme, les occasions ont été rares. Ils n'y arrivent pas, ils galèrent. Le nouveau profil de l'équipe, c'est s'arracher comme l'a fait Nigel de Jong sur le but de Lionel Messi. C'était pénible et douloureux, on a vu un Barça banal. Le mal est toujours là, Lionel Messi aussi et heureusement pour le Barça. Il y a beaucoup de joueurs qu'on attend."
Face à la Juventus, la semaine passée, c'est la première fois de son histoire que le FC Barcelone a concédé deux buts à domicile en Ligue des Champions dans les vingt premières minutes. Le total de points en Liga après onze journées est le plus mauvais (et de loin) depuis 2002. Pour autant, Ronald Koeman fait l'autruche en conférence de presse : "J'aime comment on joue, on est très confiants, on tient le ballon et on essaie d'avoir des occasions. Le travail et l'attitude étaient très bons, l'ambiance est bonne. Mais la pression est très forte." Ah, quand même...