La Liga : Suso se relancera-t-il à Séville ?
Parti par la petite porte de l'AC Milan, Suso est revenu en Espagne avec l'espoir de remettre sa carrière dans le bon sens. Pari payant ?
Ce ne sont pas les Rita Mitsouko qui nous contrediront : "Les histoires d'amour finissent mal, en général". Celle entre Suso et Milan n'a pas dérogé à la règle. Cinq ans après sa rencontre avec le club rossonero, l'Espagnol a signé un divorce à l'amiable avec la formation milanaise en obtenant un prêt de 18 mois en Andalousie, sa région natale. Né dans la petite ville portuaire de Cadix, à un peu plus de 100 km au sud de Séville, Suso a effectué un retour au bercail remarqué au Mercato hivernal dans la presse ibérique, pas encore répercuté sur le terrain (6 matchs, 1 but, 1 passe décisive).
Sifflé par San Siro...
Leader technique du club milanais depuis plusieurs années, l'ailier a trébuché dans les grandes largeurs cette saison. Nonchalant et souvent hors rythme, si bien qu'il a fini par être conspué par le versatile public de San Siro et écarté du onze de départ par Stefano Pioli, Suso n'a cumulé qu'un but et deux passes décisives en 17 matchs toutes compétitions confondues (dont 16 en Serie A). Bien trop peu pour un homme de son standing, capable de peser 7 buts et 10 passes décisives la saison précédente dans le Calcio.
Et adoubé par Sanchez-Pizjuan ?
C'est donc le Séville FC, sur le podium de la Liga au moment de l'interruption du championnat, qui a tenté le pari de rapatrier l'enfant du pays. Un membre de la Roja qui plus est (5 sélections), seulement âgé de 26 ans. Le fils prodigue ? C'est à voir. Pour le premier coup de moue de sa carrière, l'élégant gaucher, formidable tireur de coup franc, a beaucoup de qualité à apporter du côté de Sanchez-Pizjuan. Un stade bouillant qui sonnera forcément creux lors du derby face au Betis ce jeudi (22h- beIN SPORTS 1). On compte tout de même sur Suso pour faire grimper le mercure.