La Liga : Joaquin, le doyen va bien !
Joueur le plus âgé de La Liga, Joaquin, qui s’apprête à fêter son 39ème anniversaire, est toujours un pilier du Betis Séville.
Dans quelques semaines, Joaquin fêtera le 20ème anniversaire de ses débuts chez les professionnels. Car c’est en août 2000 qu’il a disputé son premier match avec l’équipe première du Betis, où il est revenu en 2015 après des expériences à Valence, Malaga et la Fiorentina. A Séville, ce pur Andalou, qui se rêvait toréador dans sa jeunesse, est comme chez lui. Et alors qu’il s’apprête à fêter ses 39 ans, le 21 juillet, il a prolongé son contrat d’une année, et est désormais lié à son club formateur jusqu’en 2021.
De son propre aveu, Joaquin est "un miracle de la génétique". Il est d’ailleurs devenu le joueur le plus âgé de l’histoire de la Liga depuis le départ à la retraite au mois de mars du mythique attaquant de l’Athletic Bilbao, Aritz Aduriz (39 ans). "On ne dirait pas qu’il va bientôt avoir 39 ans, avouait récemment son coéquipier Sergio Canales en conférence de presse. Et il ne lui en faut pas beaucoup pour être en forme." Il a d’ailleurs effectué son retour mercredi contre Villarreal (0-2), après trois matchs d’absence en raison d’une blessure musculaire, et devrait enchaîner samedi après-midi (17h) sur la pelouse du Celta Vigo, alors que le Betis (13e) n’a pas encore assuré son maintien.
Tout proche de Raul
L’ancien international espagnol (51 sélections) n’est certes plus l’infatigable ailier de ses débuts, mais il s’est totalement réinventé dans le cœur du jeu, où son abattage et ses qualités techniques font merveille. Et puis il sait aussi se montrer décisif, puisqu’il compte déjà 8 buts en Liga cette saison, dont un triplé en décembre contre Bilbao, et n’est qu’à une réalisation de son record en carrière (9 buts en 2002-2003). Avec 547 matchs disputés dans le championnat espagnol, il se rapproche aussi du record détenu par Andoni Zubizarreta (622 matchs) et s’apprête surtout à dépasser Raul (550 matchs), dauphin de l’ancien gardien du Barça.
Et selon son ex-coéquipier Alfonso, Joaquin est "en privé comme à la télévision : une personne sympathique et joyeuse. C’est vraiment un bon gars, confie l’éphémère attaquant marseillais à Betis. Mobi. Et puis c’est un footballeur avec des qualités incroyables. Je le comparerai un peu à Luis Figo dans le style. Il est et restera un emblème du Betis et quand il prendra sa retraite, je pense qu’il deviendra un mythe comme Rafael Gordillo (ex-joueur et président du Betis, ndlr)." Un mythe bien vivant, qui ne semble pas sur le point de prendre sa retraite.