Quelle place pour Rivaldo chez les n°10 du Brésil ?
Retiré des terrains en 2015, à 42 ans, Rivaldo aura marqué le football brésilien. Mais où situer le Ballon d’Or 1999 dans l'histoire des iconiques numéros 10 brésiliens ?
Aujourd’hui, Rivaldo fait surtout parler de lui pour ses prises de position tranchées, que ce soit sur Instagram, BetFair ou ailleurs. L’ancien numéro 10 du Brésil évoque, principalement, l’actualité du Barça, le club avec lequel il a le plus joué, et n’hésite pas à allumer Ousmane Dembélé ou évoquer un possible retour de Neymar en Catalogne, entre autres. Des sorties parfois polémiques qui ne doivent pas faire oublier que sur le terrain, Rivaldo était un immense joueur, doté d’une incroyable patte gauche.
Le Ballon d’Or 1999, qui a étiré sa riche carrière jusqu’en 2015 - et donc pris sa retraite sportive à 42 ans – a connu 14 clubs, parfois dans des destinations exotiques (Ouzbékistan, Angola), gagné la Ligue des champions avec le Milan (2003), et atteint sa plénitude au Barça entre 1997 et 2002, remportant deux fois la Liga et inscrivant 130 buts (9e meilleur total de l’histoire du club). Avec le Brésil, il a remporté deux Coupes du monde, en marquant 3 buts en 1998 puis 5 en 2002. Et il compte 35 buts en 74 sélections. Mais où le classer parmi les numéros 10 de légende de la Seleçao ?
En dehors du podium ?
L’incontestable numéro 1 est, évidemment, le Roi Pelé, qui devance, là-aussi de manière unanime, Zico. Le débat commence à partir de la troisième place. Où beaucoup placent plutôt Ronaldinho, au palmarès moins fourni mais aux coups de génie plus marquants. Rivaldo, dont l’image reste aussi ternie par cette simulation grotesque contre la Turquie en 2002, arriverait donc en quatrième position des porteurs de l’iconique numéro 10 auriverde, devant, dans le désordre, de Rivelino, Jair, Rai, Kaka ou encore Neymar. On a connu pire compagnie…
Des joueurs tous cités, ou presque, par Rivaldo, lorsqu’il s’était dit "très triste" que ce numéro, auquel il est très attaché, soit porté par Lucas Paqueta en novembre dernier. Il n’en voulait pas au (jeune) joueur du Milan, mais à ceux qui lui avaient donné ce fameux numéro, à qui ils auraient manqué de respect. Car au Brésil, on ne plaisante pas avec le 10…