Arrêt du football, huis-clos... Didier Deschamps prend la parole
Dans un entretien accordé au journal Le Parisien, le sélectionneur des Bleus s'est exprimé sur la gestion de la crise sanitaire dans les différents pays européens.
Si l'arrêt de la Ligue 1 a entraîné une vague de contestations avec Jean-Michel Aulas en chef de file, Didier Deschamps confie être en phase avec cette décision du gouvernement et des instances françaises. Dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien, le sélectionneur des Bleus a exprimé le fond de sa pensée. « Dans le football, la reprise de certains championnats répond évidemment, en premier lieu, à une problématique économique. L’Espagne et l’Angleterre, deux grands pays de football, sont en train de planifier la reprise de la Liga et de la Premier League, mais ils ont décidé de ne pas reprendre les championnats féminins, lesquels génèrent beaucoup moins de recettes. Ça veut tout dire », a-t-il lâché.
"Une décision sage..."
« C’est une décision du gouvernement, qui me paraît cohérente et sage. Il faut l’accepter », a continué le sélectionneur de l'équipe de France, avant d'apporter son soutien immuable à Noël Le Graët. « Je ne veux pas passer pour un donneur de leçons. Si je ne me suis pas exprimé sur ce sujet, c’est parce que ce n’est pas mon rôle, parce que je n’avais aucune envie de me mettre en avant ni de participer à des débats sans fin. Une seule personnalité du football est au-dessus de la mêlée, c’est le président de la Fédération. Mon président est dans son rôle et sait très bien prendre les bonnes décisions au bon moment quand la situation l’exige. Heureusement pour le football français ».
"Certaines images me semblent tellement incohérentes"
Pour appuyer son propos, Didier Deschamps explique enfin être beaucoup plus contrasté sur les huis-clos, l'ambiance artificielle en Bundesliga et le protocole de sécurité. « Un match de football normal se déroule sans restriction et permet un échange entre les joueurs et le public (...) J’ai regardé la Bundesliga depuis la reprise des matchs en Allemagne. Certes, ça ressemble à du foot. Je ne vais pas parler du rythme ou de l’intensité des rencontres. Mais certaines images me semblent tellement incohérentes. »