LNR : La candidature d'Alain Tingaud retirée
Alors que le nouveau président de la LNR doit être élu ce mardi, Alain Tingaud a pris la décision de retirer sa candidature pour apporter son soutien à celle de Vincent Merling face à Jean-René
Le lutte pour la présidence de la Ligue Nationale de rugby sera finalement un duel. Alors que, à la date limite de dépôt des candidatures le 19 février dernier, trois personnalités avaient fait part de leur intention de briguer la succession de Paul Goze ce mardi, Alain Tingaud a créé la surprise. Ce samedi, à l’occasion d’une réunion de 22 présidents de clubs professionnels, l’actuel vice-président de la LNR a annoncé avoir retiré sa candidature. Une décision dont le but avoué est le rassemblement « autour de la LNR telle qu’elle est aujourd’hui », a confié Alain Tingaud dans un entretien à RMC Sport. A ses yeux, « il faut rassembler et éviter d’avoir trop de candidats avec des projets qui pourraient créer des dissensions ou des contestations », ajoutant que trois candidatures « n’était pas viable ». De plus, l’ancien président du SU Agen a lancé un appel à un engagement des présidents de clubs pour « s’engager vers un projet et un président unifiés pour la LNR ».
Pour Tingaud, Merling est plus rassembleur
Et pour ce rôle, Alain Tingaud a déjà pris position. En effet, face aux présidents de clubs, l’actuel vice-président de la LNR a confirmé avoir rallié la candidature de Vincent Merling, qu’il présente comme « davantage rassembleuse ». « Il a travaillé l’idée de la façon dont il souhaite gouverner demain. A mon sens, il a aussi travaillé le fait que les acquis de la Ligue doivent être renforcés et qu’il faut apporter des améliorations en terme de gouvernance plus ouverte, ajoute Alain Tingaud dans cet entretien à RMC Sport. Il y a une réflexion de président dans sa tête. Et j’ai trouvé ça bien de dire que je soutenais la candidature de Vincent Merling en retirant ma candidature. » Une décision que l’ancien postulant refuse à justifier par l’absence de soutien, assurant que « depuis que j’ai retiré ma candidature, les gens m’ont dit qu’ils comprenaient, qu’ils appréciaient et qu’ils me remerciaient », malgré quelques déceptions.
Bouscatel renforcé par cette alliance ?
Reste que, selon les informations du quotidien L’Equipe, ce ralliement de dernière minute pourrait ne pas être sans conséquences sur l’élection à la présidence de la LNR. En effet, celui qui est désormais le seul rival de Vincent Merling pourrait rafler la mise ce mardi. Le quotidien avance que la moitié des 30 clubs professionnels seraient prêts à voter pour l’ancien président du Stade Toulousain, René Bouscatel. Une première indication sera sans doute connue ce lundi à l’occasion d’une réunion organisée à Paris par l’UCPR, le syndicat des clubs, durant laquelle les 19 candidats à une place dans le Comité Directeur de la LNR présenteront leurs idées avant un vote qui devrait donner le « la » en vue de l’élection proprement dite. Le rugby professionnel français est à l’heure d’un choix qui pourrait commander son futur et ses relations avec les dirigeants de la Fédération Française de rugby.