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Coupe d'Europe : Toulon magnifique, Clermont tragique... 24 ans d'histoire
En presque un quart de siècle de Coupe d'Europe, les clubs français ont déjà offert toutes les émotions possibles et imaginables lors de leurs aventures diverses.
Les dynasties
Chacun jugera de ce qu'il trouve plus grand : les quatre sacres de Toulouse étalés sur quatorze ans, de la création de la Coupe d'Europe en 1996 jusqu'en 2010, avec Guy Novès en dénominateur commun à travers les générations, Yannick Jauzion, Clément Poitrenaud et Vincent Clerc succédant à Emile Ntamack ; ou les trois couronnes de suite de Toulon, de 2013 à 2015, ce que personne d'autre n'a jamais réussi. Avec les Jonny Wilkinson (pour les deux premières), Mathieu Bastareaud, Frédéric Michalak, Maxime Mermoz... Toulon est le seul club français à avoir gagné toutes ses finales, alors que Toulouse, en 2004 notamment (battu également en 2008), aurait pu valider un doublé puis un triplé.
Les perdants
Oui, il y a eu Colomiers en 1999 et Perpignan en 2003 (face à Toulouse). Mais surtout, surtout, il y a eu Clermont. Les Auvergnats d'Aurélien Rougerie et Morgan Parra, qui ont fait de la défaite en finale leur emblème ô combien chevaleresque, ont perdu en 2013, 2015 et 2016 - dont les deux premières fois contre Toulon, donc.
Difficile de faire pire que l'ASM, mais Max Guazzini a tout de même laissé échapper de peu son rêve de conquérir l'Europe avec le Stade Français : en 2000 à domicile, au Parc des Princes, dans la finale la plus spectaculaire de l'histoire face à Leicester (34-30) en encaissant un ultime essai à la dernière minute ; puis en 2005 devant Toulouse, en prolongation (18-12). Enfin il y a Biarritz, peines perdues en 2006 puis 2010 (contre Toulouse) pour Imanol Harinordoquy, Dimitri Yachvili et Damien Traille ; et plus récemment le Racing, impuissant en 2016 et 2018.
L'autre vainqueur
Si Brive n'a pas la puissance du Racing, il tient en revanche ce qu'on ne lui enlèvera jamais : un titre de champion d'Europe, cette épopée presque d'un autre temps en 1997, sous l'égide de son buteur "Titou" Lamaison et de son truculent président Patrick Sébastien. Vainqueurs 28-9 de Leicester, les Corréziens détiennent toujours le plus gros écart en faveur d'un club français en finale, et le deuxième de l'histoire (derrière le 42-14 du Leinster en 2012 contre l'Ulster). Le doublé n'a été manqué que d'un petit point la saison suivante, face à Bath (19-18).