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Paris 2024 : Thierry Henry et le parallèle du Mondial 98
Alors que l’équipe de France olympique a éprouvé quelques difficultés à emballer la partie face aux Etats-Unis, Thierry Henry a comparé cette entrée en matière à celle des A lors de la Coupe du monde 98.
Les Bleus ont longtemps coincé, avant de dérouler. Impuissante, crispée et incapable de lâcher les chevaux lors de son entrée en lice dans le tournoi olympique face aux Etats-Unis, l’équipe de France s’est finalement libérée à l’heure de jeu, délivrée par son capitaine et leader, Alexandre Lacazette (3-0). Malgré ce démarrage poussif dans un Vélodrome de son côté incandescent du début à la fin de la partie, les hommes de Thierry Henry ont finalement assuré l’essentiel pour prendre la tête du groupe A.
A l’issue du coup de sifflet final, c’est un sélectionneur soulagé et conscient de la qualité de l’adversaire qui s’est présenté face à la presse. “On a joué contre une équipe qui s'est rappelée de nous, ils n'ont jamais pressé, c'était difficile, on a mis du temps à comprendre qu'il fallait plus s'engager offensivement”, a avoué Thierry Henry, rappelant que les deux nations s’étaient séparées sur un match nul il y a de cela quatre mois en amical. Même si ses protégés ont mis du temps à emballer cette rencontre, le sélectionneur s’est satisfait de l’efficacité de ses troupes face au but américain.
Henry et le souvenir de l’Afrique du Sud
“Contrairement au match contre le Japon (1-1), où on s'était procuré beaucoup d'occasions en marquant un seul but, on n'a eu peu d'occasions mais on a marqué trois fois.” Un constat lucide et limpide. Seul bémol de cette soirée parfaitement conclue, la pression de l’évènement qui a envahi les esprits des jeunes tricolores dans le premier acte, avant d’être balayée et oubliée grâce à ce coup de patte du capitaine des Bleuets. Une sorte de peur ou de stress à laquelle s’attendait toutefois Thierry Henry, lui qui avait vécu pareille émotion lors de l’entrée en lice des Bleus au Mondial 98, organisé à domicile, face à l’Afrique du Sud.
"Le match ressemblait fortement à celui contre l'Afrique du Sud. Les 20 premières minutes : dans la peur, dans le stress, dans l'émotion. Je peux comprendre mes joueurs, ça m'est arrivé aussi. Je n'ai pas voulu parler de 98 avant la rencontre parce que ce n'est pas évident”, s’est rappelé Thierry Henry, avant de se focaliser sur l’essentiel et effectuer un rappel à l’ordre. “C'est bien de sentir une émotion, mais il ne faut pas la subir". Un précieux conseil que tentera de suivre ce groupe ambitieux ce samedi face à la Guinée pour son deuxième match dans ce tournoi olympique.