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Paris 2024 : Le programme du mardi 30 juillet
Ce mardi 30 juillet, toute la France n’aura d’yeux que pour Clarisse Agbégnénou qui défendra son titre olympique.
Elle a tout pour être la reine de la journée. Ce mardi 30 juillet, Clarisse Agbégnénou montera sur le tatami de l’Arena Champ-de-Mars comme on entre dans la salle où est installée son trône. Elle saluera ses sujets qui la pousseront très fort pour lui permettre de conserver sa couronne en fin d’après-midi. Trois ans après avoir été cherchr l’or olympique à Tokyo, au pays du judo, un titre qui la fuyait depuis trop longtemps, la Française de 31 ans arrive en terrain conquis pour une compétition à domicile qu’on lui espère promise.
Une occasion parfaite devant les siens de reprendre la main sur "sa" catégorie au bout d’une olympiade où tout aura changé pour elle avec notamment la naissance de sa fille Athéna dans la foulée du rêve tokyoïte. Chez les garçons, Alpha Djalo tentera d’imiter Joan-Benjamin Gaba la veille, en déjouant les pronostics et en réalisant enfin son potentiel. Avec le soutien sans réserve du public tricolore, peut-être trouvera-t-il enfin la clé pour confirmer son podium européen de 2023 à Montpellier.
L’épée sur ses gardes
Du côté du Grand Palais, la journée sera rythmée par le début des épreuves par équipes. Comme en individuel, ce sont les épéistes qui ouvriront le bal, en l’occurrence les femmes. Emmenées par Auriane Mallo-Breton, les Françaises seront en quête d’un nouveau podium. Si brillant chez les hommes, le collectif d’épée féminin n’a plus été à la fête des médailles aux Jeux olympiques depuis 2004 (bronze) et attend un titre depuis 1996 à Atlanta, là où Laura Flessel avait fait carton plein avec sa victoire en simple (contre sa compatriote Valérie Barlois, ndlr). De quoi donner des idées pour entretenir la belle dynamique de l’escrime tricolore depuis trois jours.
Dans la piscine à Nanterre, David Aubry sera en quête d’un exploit dans la finale du 800 m, lui le médaillé de bronze mondial en 2019. La marche sera encore plus haute pour le relais 4x200 m où le collectif tricolore manque de références et de repères. Le frisson pourrait en revanche venir du 100 m dos où Béryl Gastaldello et Emma Terebo disputeront la finale et feront tout pour briser la domination annoncée de l’Australienne Emma McKeon, tenante du titre, de la Canadienne Kylee Masse et de l’Américaine Regan Smith. Pas une mince à faire mais poussées par la foule, rien n’apparaît impossible. La journée vaudra aussi pour le retour de Léon Marchand qui débute son pari avec les séries et les demi-finales des 200 m brasse et 200 m papillon, quand Maxime Grousset cherchera à faire le nécessaire pour se qualifier en finale du 100 m nage libre.
La promesse Castryck
A Vaires-sur-Marne, Marjolaine Delassus voudra certainement s’inspirer du parcours en or de son compatriote Nicolas Gestin pour elle aussi s’inviter sur le podium du C1 slalom femmes et qui sait peut-être aller chercher elle aussi le titre suprême face aux favorites l’Australienne Jessica Fox, championne olympique en titre qui tentera le doublé après sa victoire en K1, et la Britannique Mallory Franklin, championne du monde en titre. De son côté, Titouan Castryck envisage de faire mieux que de la figuration en K1 slalom. Loin d’être parmi les favoris pour le podium, le Malouin, au talent indéniable, a pour lui la fougue de ses 19 ans et la connaissance d’un site de compétition où il s’est imposé en octobre dernier. De quoi donner confiance pour prendre le relais de Fabien Lefèvre, dernier Français médaillé dans la spécialité en 2008 (argent).
A noter que l'épreuve masculine de triathlon, initialement programmée aujourd'hui et où les Français avaient de grandes chances de briller, a été repoussée à demain vers 10h45 en raison d'une qualité d'eau de la Seine jugée trop mauvaise.











