Paris 2024 : Le programme du 6 août
Basketteurs et handballeuses jouent leur avenir dans la compétition en quarts de finale alors que l’équipe de France de vitesse aspire à un nouveau podium olympique.
Après 10 jours à Lille loin de la ferveur qui s’est emparée de Paris, Victor Wembanyama, Nicolas Batum, Evan Fournier et toute l’équipe de France de basket sont de retour dans la capitale pour le match le plus important de leur compétition.
Pas vraiment rassurante lors de la phase de groupes où elle a notamment pris l’eau contre l’Allemagne, championne du monde, l'équipe de France entame une nouvelle compétition avec au programme un quart de finale particulièrement délicat et relevé face au Canada (18h). Les Nord-américains évoquent un très mauvais souvenir aux Bleus, puisque l’été dernier, ils avaient participé à les enterrer en leur infligeant une véritable correction (65-95). Une claque dont la douleur reste vive. Vincent Collet et ses hommes pourront se rassurer en se disant qu’ils ne pourront pas faire pire et qu’avec l’apport de la nouvelle star de San Antonio, le déroulement sera différent mais pour éviter une désillusion, ils devront considérablement élever leur niveau de jeu et d’agressivité pour contenir au mieux Shai Gilgeous-Alexander et consort.
C’est aussi un quart de finale qui attend les Françaises. Les filles d’Olivier Krumbholz ont fait le chemin inverse et quitter Paris pour se rendre à Lille. Impériales depuis le début du tournoi, les championnes olympiques seront favorites face aux Allemandes et viseront une troisième demi-finale consécutive aux JO.
Des pistes à enflammer
En fin de journée, à partir de 19h, l’équipe de France de vitesse cherchera à enclencher la dynamique sur la piste de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le vélodrome poussera très fort derrière le trio Vigier-Helal-Grengbo pour l’aider à atteindre le podium. Si la plus haute marche semble hors d’atteinte, la faute à Jeffrey Hoogland et son train à grande vitesse orange, champion olympique et du monde en titre, les Bleus ont une réelle carte à jouer dans une épreuve qui leur réussit historiquement. Depuis qu’elle est au programme (2000), jamais la France n’a manqué le protocole et la médaille (1 or, 2 argent et 3 bronze).
La France aura aussi une autre chance de médaille du côté de Versailles au saut d’obstacles en individuel avec ses cavaliers Simon Delestre et Julien Epillard. Ce dernier a signé la meilleure performance en qualifications hier et pourrait succéder à Alexandra Ledermann, dernière tricolore médaillée olympique (bronze en 1996).
On suivra aussi de près les performances à l’escalade de Bassa Mawem et des Françaises Zélia Avezou et Oriane Bertone. Ces dernières disputeront les demi-finales de bloc dans la matinée.
Enfin, Alice Finot tentera à 21h14 d’inventer quelque chose sur le 3 000 m steeple. La native de Montbéliard (33 ans) est en confiance après son titre européen à Rome en juin dernier et rêve d’ouvrir le palmarès français dans une discipline ouverte aux femmes aux JO seulement depuis 2008.
Chez les stars olympiques, le principal temps fort sera le 200 m féminin au Stade de France où Julien Alfred essaiera de réaliser le doublé après sa victoire sur le 100 m samedi. La sprinteuse de Sainte-Lucie devra en découdre avec notamment la Britannique Dina Asher-Smith, revancharde après avoir échoué à atteindre la finale du 100 m. Autre grand moment attendu, le 1 500 m où Jakob Ingebritsen remet son titre olympique en jeu et apparaît comme l'immense favori à sa propre succession malgré la concurrence redoutable du Britannique Josh Kerr, qui lui avait soufflé le titre mondial l'été dernier pour seulement trois dixièmes. Le Norvégien a donc une revanche à prendre.