« Giannis est très fier, pour lui, pour l’équipe et pour son pays. Mais notre équipe ne se résume pas à Giannis. Notre équipe est une grande équipe nationale. Nous sommes très heureux d’avoir Giannis ici, mais je suis aussi très heureux d’avoir toute l’équipe ici. » Les mots sont de Vassilis Spanoulis dont l’équipe, menée par Giannis Antetokounmpo, n’est pas parvenue à passer l’obstacle allemand en quart de finale des Jeux olympiques.

Une défaite malgré un gros début de match impulsé par le joueur des Bucks, auteur dans l’ensemble d’un grand tournoi, dont il a fini le meilleur marqueur (26 points de moyenne). « C’est un grand joueur. Il faut être cinq sur le terrain pour essayer de l’arrêter. Mais je pense qu’on a fait du bon travail, surtout en deuxième mi-temps, en essayant au moins de le contenir », remarque Franz Wagner, l’un des bourreaux allemands de la Grèce.

La superstar NBA n’a pas toujours été aidée par ses coéquipiers, notamment ses shooteurs. Avec un peu moins de 30% de réussite derrière l’arc, la Grèce a terminé bonne dernière dans ce registre. Et, avec 74 points de moyenne, disposait de la plus faible attaque du tournoi.

Malgré cette élimination, Giannis Antetokounmpo, qui s’est peu exprimé devant la presse, va garder un souvenir fort de ses premiers Jeux, où il a été porte-drapeau. « Je sais que mon père m’a regardé depuis Là-haut et qu’il a dansé. Je pourrais bien remporter un autre titre, je ne serais peut-être plus jamais porte-drapeau, lâchait-il. Je vais en profiter au maximum parce qu’on ne sait jamais si on aura à nouveau cette opportunité. Il nous a fallu 16 ans pour en arriver là, dans 16 ans, j’aurai quel âge ? 45 ans. »