Cette semaine, l’Association des clubs européens (ECA) est réunie à Rome pour son assemblée générale. L’occasion hier de procéder à un changement d’identité sur la forme, avec l’adoption d’un nouveau nom : European Football Clubs (EFC).

Au-delà de cette mesure cosmétique qui ne modifie en rien la mission première de l’association chargée de défendre les intérêts des clubs du Vieux Continent, le rassemblement a été marqué ce mercredi 8 octobre par la prise de parole de Zlatan Ibrahimovic. Invité exceptionnel, l’ancien international suédois est monté sur scène où il a notamment évoqué la refonte de la Ligue des champions. "C'est extraordinaire, même les petits clubs s'amusent", s’est-il emballé. Depuis la saison dernière, la reine des compétitions européennes mais aussi ses "petites sœurs", la Ligue Europa et la Ligue Conférence, ont connu une nouvelle révolution. De 32 participants, elles sont passées à 36, réunies non plus par groupes de quatre mais dans une poule unique avec au programme huit matchs à chaque fois contre des clubs différents. À l’issue des huit journées, les huit premiers se qualifient directement pour les huitièmes de finale, tandis que les clubs classés de la 9e à la 24e place s’affrontent en barrages aller-retour pour poursuivre la compétition. Enfin, les 12 derniers de la phase de ligue sont tout simplement éliminés.

Pas de débat sur le calendrier

Une formule élargie destinée à maximiser les profits en multipliant les rencontres qui n’a pas manqué d’être critiquée car elle contribuait à alourdir un calendrier de plus en plus dense. Un faux débat pour Zlatan Ibrahimovic. "Trop de matchs ?", s’est-il étonné avant de poursuivre sa réflexion : "Les joueurs veulent en jouer un maximum, et le groupe de 25 joueurs permet une rotation. Et les supporters veulent regarder les matchs, pas les entraînements. Tant que le calendrier est gérable et que la santé des joueurs est garantie, tout va bien", a assuré le Suédois, plaidant visiblement pour une meilleure gestion des temps de jeu chez les clubs européens.

Enthousiasmé par le spectacle offert par cette nouvelle mouture des coupes d’Europe, la légende suédoise a également répondu à quelques autres questions et notamment révélé les entraîneurs avec qui il aurait apprécié collaborer. Ils sont deux : Sir Alex Ferguson et Jürgen Klopp. S’il n’a pas eu la chance de côtoyer l’Écossais et l’Allemand, il a connu Carlo Ancelotti. Un technicien qu’il apprécie tout particulièrement et à qui il souhaite de remporter la Coupe du monde 2026. "J'espère que ce sera le Brésil, mené par mon ami Ancelotti. Il a un don magique pour transformer le Brésil en or", a confié celui qui exerce aujourd’hui comme conseiller spécial auprès des propriétaires de l’AC Milan. Un vœu récemment partagé par Gilberto Silva et tout un pays qui rêve d’une sixième étoile de champion du monde.