Ligue des champions : Jude Bellingham remet le contact
Pour sa première titularisation de la saison en Ligue des champions, l’international anglais a offert la victoire au Real Madrid contre la Juventus Turin (1-0) grâce à son premier but depuis quatre mois.
Il y avait bien longtemps que Santiago-Bernabéu n’avait pas chanté à sa gloire. Hier soir, les supporters merengues ont à nouveau entonné le "Hey Jude", sur l’air des Beatles, pour saluer la performance de Jude Bellingham.
Le soulagement de Bellingham
S’il n’a pas retrouvé le rayonnement qui était le sien à ses débuts avec le Real Madrid, l’international anglais a soulagé son club au bout d’une soirée sans inspiration où Kylian Mbappé n’a pas été en mesure d’enfiler son costume de sauveur comme il l’avait si souvent fait depuis le début de la saison. Muet, le Français a laissé la lumière à son coéquipier. "C'est une sensation incroyable. Cela faisait longtemps que je n'avais pas marqué. Je rêve de ce moment en Ligue des champions contre une grande équipe et de marquer le but de la victoire. C'est incroyable. Ici, à domicile, pour mon premier match en tant que titulaire cette saison, je me suis senti très à l'aise, très bien, et j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir, pour être honnête. Bien jouer, c'est important, mais marquer le but de la victoire aide aussi beaucoup l'équipe. Je suis très heureux. C'est une soirée géniale", a déclaré Jude Bellingham au micro de CBS tendu par Alessandro Del Piero après le match contre la Juventus Turin (1-0).
Le soulagement était immense pour l’Anglais, qui vivait sa première titularisation de la saison en Ligue des champions et a marqué son premier but quatre mois tout pile après son dernier inscrit contre Pachuca en Coupe du monde des clubs, et le premier dans la reine des compétitions européennes depuis le barrage aller contre Manchester City le 11 février (3-2).
Jude Bellingham l’espère : ce but victorieux peut être son acte de renaissance après une dernière année difficile sur le plan personnel et collectif. "Je ne pense pas que l'année dernière ait été un désastre, loin de là", a-t-il introduit avant de reconnaître : "J'ai participé à notre manque de performance l'année dernière. Il y a quand même eu de bons moments, mais pas au niveau auquel je veux jouer. Je n'ai pas le même niveau que la première année. J'ai été opéré de l'épaule. J'ai un nouvel entraîneur. Il a cette façon de jouer que nous voulons adopter. Il y aura des années où vous jouerez bien, où vous ne gagnerez pas tout, où vous ne jouerez pas bien et où vous n'aurez pas cette touche que nous avions peut-être la première année. Vous devez en tirer les leçons."
Le froid réalisme du Real Madrid
La leçon d’hier soir était que le Real Madrid a peut-être retrouvé sa capacité à punir sans briller. À domicile, le Real Madrid n’a pas été souverain. Loin s’en faut. Il a néanmoins fait preuve d’un réalisme froid et pu compter sur un Thibaut Courtois plusieurs fois décisif pour mater la Vieille Dame. "C'est très important. L'une des différences entre l'année dernière et la première année, c'est que nous avions cela. Même lorsque nous ne jouions pas très bien, dans certaines des dernières phases de la Ligue des champions, nous avons réussi à trouver le moyen de gagner. L'année dernière, nous ne le faisions pas. Si nous jouions mal, nous étions punis. C'était mauvais. Aujourd'hui, nous avons laissé passer des occasions. L'important, c'est que nous n'avons pas encaissé de but et que nous n'avions besoin que d'un seul but pour gagner. Bien sûr, à partir de maintenant, nous voulons mieux jouer et marquer plus. Mais il faut s'en servir comme point de départ", a-t-il soutenu.
Pas véritablement mis à l’épreuve, à l’exception du derby de Madrid où il avait été fessé par l’Atlético de Madrid (2-5), le Real Madrid s’avance donc avec précaution vers le Clasico (dimanche à 16h15 sur beIN SPORTS 1), bien heureux de voir Jude Bellingham redevenir influent et décisif.








