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Ligue des champions : Deux défaites mais pas de doutes pour Liverpool
En déplacement à Galatasaray (0-1), les Reds ont chuté en Turquie et concédé leur deuxième revers consécutif après celui enregistré à Crystal Palace en Premier League (1-2). Une première depuis six mois qui n'inquiète toutefois pas.
Dominer n’est pas gagner et Liverpool en a fait l’expérience. Hier soir à Istanbul, le champion d’Angleterre a poussé contre Galatasaray mais a fait preuve de trop d’imprécisions (4 tirs cadrés sur 16 tentés, ndlr) pour combler le retard concédé sur un penalty de Victor Osimhen à la fin du premier quart d’heure (0-1).
Le précédent du printemps
Une défaite qui intervient quatre jours seulement après un premier accroc en Premier League sur la pelouse de Crystal Palace (1-2), équipe qui avait déjà joué un mauvais tour aux Reds lors du Community Shield (2-2, 2-3 t.a.b.). "Pour moi, c'était une défaite différente de celle que nous avons subie contre Palace parce qu'il y avait beaucoup plus à apprécier, surtout en première mi-temps. En deuxième mi-temps, il nous a été de plus en plus difficile de créer des occasions, car ils se sont battus de toutes leurs forces, et il faut leur rendre hommage. De plus, le ballon était rarement en jeu en deuxième mi-temps, leur attaquant est resté au sol quatre ou cinq fois", a analysé Arne Slot après la rencontre, en adressant une pique à l’international nigérian, prompt à casser le rythme.
Qu’importe les raisons, Liverpool a perdu pour la deuxième fois de suite toutes compétitions confondues et cela constitue en soi un petit évènement puisque cela ne lui était arrivé qu’une fois la saison passée. C’était en mars et le club anglais avait mal vécu cet enchaînement puisqu’il avait marqué leur élimination dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions (0-1, 1-4 t.a.b. contre le Paris Saint-Germain) et une défaite en finale de la Carabao Cup (1-2 contre Newcastle). Si les conséquences ne sont pas aussi importantes au tournant des mois de septembre et d’octobre, ce double revers intervient beaucoup plus tôt et interpelle sur le niveau réel d’une équipe pourtant chèrement renforcée cet été.
Wirtz au cœur des critiques
Ces renforts justement sont pointés du doigt et en particulier Florian Wirtz. Recruté à prix d’or au Bayer Leverkusen, l’international allemand de 22 ans n’a pas encore trouvé sa place dans le système d’Arne Slot. "Je ne vois pas où va Wirtz dans cette équipe. (…) Je crois que Wirtz déséquilibre actuellement Liverpool et la manière dont il joue", a avancé Wayne Rooney dans son podcast The Wayne Rooney Show, indiquant toutefois qu’il ne doutait pas de la qualité du meneur de jeu et qu’il finirait par se montrer à son avantage.
En attendant, les critiques pleuvent sur lui et plus globalement sur une équipe moins souveraine et dont la dépendance à Mohamed Salah a encore été patente. À Istanbul, l’attaquant égyptien a démarré sur le banc pour la première fois en Ligue des champions depuis octobre 2022. S’il a avancé sa nécessaire gestion des temps de jeu et la volonté de préserver son joueur d’éventuelles futures blessures, Arne Slot a pu constater le manque. "En ce moment, ils n’y sont pas. Quand vous les regardez jouer, ils ne sont pas la même équipe que l’année dernière. Vous pouvez voir que l’alchimie ne s’est pas faite pour le moment", a pointé de son côté Daniel Sturridge sur Amazon Prime. Pour autant, l’ancien attaquant des Reds n’est pas inquiet pour la suite de la saison des pensionnaires d’Anfield. Un sentiment partagé et diffusé par Arne Slot. "Nous ne sommes pas si loin du niveau que nous avons montré la saison passée. C’est parfois une question de calendrier et Galatasaray n’est pas un match simple. Les marges sont faibles et elles l’étaient déjà la saison dernière. Pour la deuxième fois de suite, nous sommes du mauvais côté", a tenté de désamorcer le manager néerlandais.
Lui aussi confiant dans les ressources de l’équipe anglaise, Virgil van Dijk a néanmoins reconnu que lui et ses partenaires devaient faire des efforts pour livrer des prestations plus abouties. "Je pense que nous l'avons déjà démontré lors de nombreux matchs cette saison, mais malheureusement, nous n'avons pas encore joué l'intégralité des 90 minutes. C'est tout à fait normal et, de nos jours, on manque de temps pour s'exprimer, il faut donc être fort mentalement. Je suis très confiant. Il faut continuer à travailler et à rester soudés. Nous avons bien commencé l'année en termes de points. Il ne faut pas paniquer, mais des progrès sont nécessaires", a expliqué le capitaine néerlandais. Lui et Liverpool auront l’occasion de se rattraper dès samedi avec un nouveau voyage délicat à négocier sur la pelouse de Stamford Bridge contre Chelsea, où Alisson et Hugo Ekitiké devraient manquer après leurs sorties sur blessure. Un début d’automne pas simple pour un champion d’Angleterre, souvent sauvé de la correctionnelle dans les derniers instants depuis la reprise mais dont la marge semble s’être encore réduite.