"Quand on joue tous les trois jours, le défi est d'évaluer l'état des joueurs, voir s'ils sont fatigués. En ce sens, l'entraînement d'aujourd'hui (lundi, NDLR) va être important. (...) +Vini+ est un des joueurs que je dois évaluer, parce qu'il a joué tous les matches jusqu'ici, il a joué samedi soir, il y a eu le voyage jusqu'à Varsovie aujourd'hui... Et Karim va bien, il est clair qu'il va débuter le match, tout comme (Ferland) Mendy et (Toni) Kroos, qui sont frais et qui vont jouer", a avancé Ancelotti lundi soir en conférence de presse. Le technicien italien a toutefois confessé qu'il a de plus en plus de difficultés à composer son onze : C'est très compliqué. Les joueurs se fâchent (quand ils ne jouent pas, NDLR), c'est vrai. Chacun s'énerve à sa manière. Mais dans ce groupe, la réaction est toujours saine", a affirmé "Carletto". 

"Ils veulent jouer, c'est normal, mais la réaction qu'ils ont, c'est qu'ils se concentrent encore plus sur leur travail, aux entraînements. Jusqu'à présent, personne n'a baissé les bras. Ils finissent tous par respecter la décision que je prends. C'est le plus important. Il est possible que l'on se fâche avec des footballeurs, mais avec la personne, il ne vaut mieux pas", a poursuivi Ancelotti. Quant aux conditions du match, qui va se dérouler à Varsovie en raison de la guerre en Ukraine, Lucas Vazquez a été clair : "On souhaite que tout se termine le plus vite possible et de la meilleure manière".

"J'ai un peu discuté avec Igor (Jovicevic, l'entraîneur du Shakhtar, NDLR) à l'aller. Ils travaillent dans des conditions très difficiles, avec notamment beaucoup de voyages, et nous leur témoignons notre solidarité. Mais le fait qu'ils jouent malgré ces difficultés, cela signifie beaucoup. Cela donne une bonne image au peuple ukrainien qui souffre beaucoup", a appuyé Ancelotti. L'Italien a également indiqué que son jeune gardien ukrainien Andriy Lunin, qui garde les cages du Real en l'absence de Thibaut Courtois (toujours diminué par une sciatique), est "affecté" bien qu'il soit "timide" et qu'"il ne parle pas beaucoup". "S'il a besoin de quelque chose, nous sommes là", a conclu Ancelotti.