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Lens : le témoignage bouleversant de Gervais Martel, à la rue après avoir dépensé beaucoup pour le club
Gervais Martel a délivré un témoignage émouvant le concernant, assurant avoir été à la rue après avoir dépensé beaucoup d'argent pour le RC Lens.
Gervais Martel et le RC Lens, une histoire d'amour tout simplement immense. L'ancien président emblématique du RC Lens (1988-2012, puis 2013-2017) s'est confié dans un entretien au Parisien et il a livré un témoignage bouleversant dans lequel il dévoile avoir perdu toute sa fortune après l’avoir dépensée dans le club nordiste. Sauf que même s'il a tout perdu financièrement, Martel assure ne rien regretter. L'homme de 68 ans est heureux d'avoir donné autant pour le club artésien, qu'il a dans la peau. Il y a six ans, il avait laissé la main au milliardaire Joseph Oughourlian et Lens s'est relevé au fur et à mesure jusqu'à jouer la Ligue des Champions aujourd'hui. Avant cela, Gervais Martel n'a pas hésité à donner l'intégralité de ses sous aux Sang et Or, jusqu’au dernier centime de sa fortune personnelle, comme il le confie dans son livre "Y’a rien qui va mal" (Éditions En Exergue). Il s'est retrouvé ruiné en 2012 après avoir vendu tous ses actifs mais Martel n'a aucun regret à ce sujet.
Gervais Martel a été ruiné en 2012
"Je m’en fous. C’est quoi, l’argent? De l’argent, rien de plus. Franchement, je ne me suis alors jamais dit que ma vie était foutue ou que j’avais bossé pour rien. Tout cela était au-dessus de ma tête. (…) Le RC Lens, c’est ma famille et j’ai nourri ma famille. En fait, quand je me suis retrouvé sans rien, ce sont les gens qui avaient de la compassion pour moi. Plus que moi. C’était touchant", a confié un Gervais Martel plus qu'heureux d'avoir aidé Lens, quitte à tout perdre. "Mais je n’ai aucun regret d’avoir perdu tout mon argent pour le foot. Je suis tellement confiant que seul l’avenir m’intéressait. Le passé, je m’en fous. Si vous passez votre temps à regarder dans le rétroviseur, vous êtes sûr de rentrer dans le derrière de la voiture qui est devant vous! On m’a prêté une vieille Renault Vel Satis alors que, quelques années avant, je roulais en Jaguar. Cette vieille voiture, je l’appelais ma diligence. J’étais bien dedans. Je ne suis pas matérialiste, vous savez. J’étais heureux dans cette voiture. Franchement, je n’allais pas pleurer d’avoir perdu de l’argent pour un club qui rendait les gens heureux. On me redirait de faire la même chose de ma vie avec la même fin, je le ferais quand même", a-t-il poursuivi, remerciant cependant sa mère et ses amis d'avoir été là. Un témoignage bouleversant et qui fait bien comprendre à quel point Martel aime plus que tout le club artésien.