Barça, Real : Piqué prend position pour la Super League
À l'occasion d'une conférence, l'ancien défenseur central du Barça a exprimé la nécessité de créer la Super League, pour la survie du Barça et du Real Madrid.
L'avenir du FC Barcelone et du Real Madrid pourrait passer par la création d'une Super League. C'est en tout cas l'avis de Gerard Piqué. L'ancien défenseur central du Barça a exprimé son point de vue lors du Business Sport Forum organisé jeudi, soulignant la nécessité d'un nouveau championnat européen pour garantir la santé financière des deux géants espagnols. L'emblématique Blaugrana s'oppose toutefois à un modèle de Super League fermée, soulignant les implications négatives que cela pourrait avoir sur des équipes de deuxième niveau qui, bien que moins prestigieuses, jouent un rôle important dans le paysage du football. "Le mérite sportif doit prévaloir, et c'est pour cela que je suis contre la Super League, mais je pense que le calendrier doit être modifié", a-t-il assuré.
Piqué ne veut pas d'une ligue fermée
L'ancien joueur et désormais homme d'affaires a également été très critique envers la distribution actuelle des droits télévisés, plaidant en faveur d'une répartition plus méritocratique. "La distribution actuelle de 2 milliards d'euros favorise des clubs qui, en raison de leur audience, ne devraient pas recevoir autant d’argent. Le Barça et le Real ont 150 millions alors qu'ils ont cent mille fois plus de supporters que certains autres clubs", a-t-il froidement analysé. Piqué va plus loin. Il propose même une ligue à 12 équipes plutôt qu'à 20, affirmant que cela maintiendrait la compétitivité tout en permettant une répartition plus équitable de l'argent perçu des droits.
Il souligne également la nécessité d'un fair-play financier harmonisé entre les grands clubs européens. "Soit cette concurrence est réglementée, soit elle n'est pas soumise aux mêmes règles", a-t-il averti, soulignant le risque que le Barça et le Real Madrid perdent en compétitivité en Europe si des réformes ne sont pas mises en place dans les cinq prochaines années. Cette dernière réflexion semble indiquer qu'il ignore les règles financières bien plus lourdes auxquelles font par exemple face les clubs français par rapport aux pensionnaires de Liga. Qui plus est, son argumentation pose un problème qui n'en est pas un, puisque le Real Madrid continue encore de performer en Ligue des champions. Pas sûr que les deux géants espagnols soient les clubs les plus à plaindre.