Ligue des Champions : Les Reds seront à Kiev !
Même si la Roma a battu Liverpool 4-2 mercredi (demi-finales retour de Ligue des champions), le scénario n'a pas été totalement fou. La faute aux deux derniers buts trop tardifs des Romains.
Les Romains ont bien essayé de mettre la pression 10 minutes. Puis une dernière... Bien trop tard. Sadio Mané a vite calmé les ardeurs locales. Et si la Roma n’a jamais tout à fait abandonné dans cette demi-finale retour à nouveau offensive – après le 5-2 de l’aller – c’est bien Liverpool qui, s'inclinant 4-2 dans les derniers instants au Stadio Olimpico, affrontera le Real Madrid dans un peu plus de trois semaines à Kiev (le 26 mai) en finale de la Ligue des champions. Les Reds, qui jouaient en blanc mercredi soir, n’ont finalement pas eu à regretter leurs petites errances de la semaine dernière, lorsqu’ils ont laissé les Italiens revenir de 5-0 à 5-2.
Les hommes d’Eusebio Di Francesco, étrangement, n’ont jamais vraiment pris le jeu à leur compte. Comme si ce match s’était trop longtemps maintenu dans une douce torpeur. Impayables, les Liverpuldiens n’ont pu s’empêcher de jouer. Sans trop en faire non plus. Juste ce qu’il faut pour aller chercher la huitième finale de C1 de leur histoire. Les Anglais n’auront que leur folie à opposer à la machine Real Madrid, pour tenter de briguer leur sixième couronne continentale (la dernière en 2005 et ce fameux Liverpool-AC Milan à Istanbul) face aux doubles tenants du titre.
Après l’ouverture du score de Mané (9e), James Milner a pris le ballon en pleine poire pour égaliser contre son camp (1-1, 15e) et relancer l’AS Rome. Pas très longtemps, puisqu’un but de Wijnaldum (25e) a rapidement permis à Liverpool de mener 2-1. Stephan El-Shaarawy a trouvé le poteau avant la pause (35e) et les locaux ont quand même réussi à remporter la seconde période 3-0. Avec l’égalisation de Dzeko (2-2, 52e) puis le doublé tardif de Radja Nainggolan (86e, 90e+4), auteur d’une superbe frappe lointaine sans élan puis d’un penalty à l’ultime seconde.
On n’oubliera pas non plus, à 2-2, cette main d’Alexander-Arnold sur une frappe d’El Shaarawy à bout portant (63e) qui aurait dû valoir un autre penalty pour Rome. Et aussi cet arrêt, pas si anodin au final, de Karius face à Dzeko (80e). Mais c’est comme si les deux équipes, la Roma en tête, n’en pouvaient plus de marquer sur cette double confrontation, terminée sur le score assez ahurissant de 7-6. La nouvelle tentative de "Romantada", après le 3-0 des quarts de finale contre le Barça (qui remontait la défaite 4-1 de l’aller), est restée vaine. Et pourtant, ce n’est pas passé si loin.