"Ca remonte à janvier, février. Le coach m'a appelé et m'a fait part de son intérêt. Il voulait savoir mes attentes, mes envies", a expliqué l'ancien Marseillais à propos de ses premiers contacts avec le sélectionneur Sylvain Ripoll. "Quand on sait que la France n'y a pas été depuis 1996, qu'on a 35 ans et qu'on n'est pas retourné en équipe de France depuis cinq ans, forcément on est un peu comme un fou, avec beaucoup d'envie", a-t-il ajouté.

Alors que la liste a été extrêmement difficile à bâtir, de nombreux clubs ayant refusé de libérer les joueurs initialement choisis par le sélectionneur, Gignac estime que l'équipe de France a tout de même une carte à jouer. "C'est dommage mais maintenant on se focalise sur le groupe qui est là, qui a beaucoup d'envie et de qualité, comme je l'ai vu sur les premiers entraînements. On va essayer de créer un groupe. Parfois un groupe est plus fort que les meilleurs joueurs", a-t-il estimé. 

"Peut-être qu'avant, on aurait pu avoir un statut de favori, mais challenger ça me va aussi. Avec tout ce qui s'est passé, faire quelque chose serait un beau pied de nez. J'ai été bluffé par la qualité de certains jeunes, je pense que ça va aller très haut. On doit les amener à avoir envie de tout casser. Et faire les choses bien, c'est aller chercher une médaille", a-t-il ajouté. L'ancien Lorientais et Toulousain, devenu depuis cinq ans une immense star dans le championnat mexicain, a aussi raconté l'importance qu'il attache aux Jeux olympiques. "C'est mon enfance. C'est le hand, le basket, le judo avec Teddy Riner, l’athlétisme. Etre au milieu de tous ces athlètes, c'est un truc de malade pour un fou de sport comme moi", a-t-il dit.

"L'équipe NBA, les Américaines du foot... Ca va être sympa. J'espère en croiser quelques-uns. On verra si on fait un peu le fan, si on demande la photo (rires). Sérieusement, c'est magique. Tous les sports réunis, les stars de chaque pays... En faire partie c'est fabuleux", a conclu l'ancien meilleur buteur de Ligue 1.