La nuit dernière, Lionel Messi a dû ronger son frein sur le banc. Titulaire, l’Argentin a été contraint de quitter la pelouse dès la 11e minute en raison d’une gêne à la cuisse droite et a souffert par procuration, voyant impuissant ses partenaires arracher la prolongation dans le temps additionnel par Jordi Alba avant de finalement s’en sortir aux tirs au but pour dominer Necaxa (2-2, 5-4 t.a.b.) lors de la deuxième journée de la Leagues Cup, compétition rassemblant les équipes de MLS et du championnat mexicain.

Passée l’émotion de cette rencontre une nouvelle fois compliquée après une entrée en lice où il avait forcé la décision dans les derniers instants avec deux passes décisives (2-1 contre Atlas, ndlr), Lionel Messi a passé des examens dont les résultats sont énigmatiques. "Les résultats ont confirmé une légère lésion musculaire à la jambe droite. Son autorisation médicale dépendra de son évolution clinique et de sa réponse au traitement", a partagé l’Inter Miami au sujet de l’état physique de son capitaine.

La prudence privilégiée

Si elle se veut rassurante en précisant que la blessure de l’Argentin est légère, la franchise floridienne refuse toutefois de se prononcer quant à son retour à la compétition. Sa présence sur le terrain dans la nuit de mercredi à jeudi contre PUMAS, lors de la dernière journée de la phase de groupes, apparaît compromise. Après un succès et un nul bonifié qui positionnent l’Inter Miami dans le trio de tête du groupe de la MLS, aucun risque ne sera pris avec Lionel Messi pour ne pas compromettre sa participation à la suite de la compétition.

Pour le champion du monde argentin, cette blessure marque un second coup d’arrêt en quelques jours après la suspension pour une rencontre qu’il a reçue suite à son absence lors du dernier All-Star Game. Vexé d’avoir été privé du match contre le leader de la MLS, Cincinnati, l’ancien joueur du FC Barcelone et du Paris Saint-Germain avait expliqué, à l’issue de sa reprise victorieuse contre Atlas, qu’il avait eu du mal à se mettre en jambes et qu’il préférait en ce sens enchaîner les matchs plutôt que se reposer et donc perdre le rythme. Cette fois, ce n’est pas une sanction disciplinaire, mais son corps qui lui impose le repos. À 38 ans, ce n’est pas la première fois que son outil de travail lui envoie des signaux d’usure. En juillet 2024, une lésion ligamentaire contractée en finale de la Copa América l’avait privé de deux mois de compétition, sa blessure la plus sérieuse en près de dix ans.