Le Real Madrid n’a pas de temps à perdre. Puni par le FC Barcelone pour la quatrième fois cette saison (3-4), le club merengue entend entamer un nouveau chapitre aussi vite que possible. S’il tournera rapidement la page de la légende de Carlo Ancelotti, une fois que les derniers détails administratifs auront été réglés, il officialisera l’arrivée de Xabi Alonso.

En effet, le suspense est éventé et, sauf retournement de situation invraisemblable, l’Espagnol débarquera sous peu sur le banc du Real Madrid. La seule inconnue résidait dans le plan madrilène concernant sa venue. Fallait-il l’enrôler dès que possible et lui demander de mener l’équipe à la Coupe du Monde des clubs ou alors lui épargner une compétition avec un groupe éreinté et dont le club attend beaucoup ? La question s’est posée, selon Marca, lors d’une réunion qui a eu lieu la semaine dernière. Le quotidien sportif madrilène affirme que la première option a été validée. "Cela commence à la Coupe du Monde", aurait décidé les dirigeants merengues.

Une préparation tronquée

Ces derniers ont ainsi considéré que cela n’avait aucun sens d’engager un intérimaire, qui aurait certainement été le directeur sportif et ancien joueur du club Santiago Solari, le temps de la nouvelle compétition imaginée par la FIFA, et de laisser à Madrid en parallèle le nouvel arrivant qui aurait eu la charge de planifier la saison à venir.

S’il bénéficiera logiquement d’une certaine indulgence quant au parcours des Merengues aux États-Unis, Xabi Alonso aura la lourde tâche de prendre en main une équipe usée physiquement et mentalement, constellée de blessés et dont l’orgueil a été maltraité au bout d’une saison sans titre majeur.

Autre difficulté soulignée par Marca, l’Espagnol de 43 ans aura peu de temps pour se familiariser avec son groupe en raison de la trêve internationale de début juin. La Coupe du Monde des clubs débutera, elle, le 14 juin mais l’entrée en lice du Real Madrid n’interviendra que le 18 juin contre les Saoudiens d’Al-Hilal. Quelques jours de rab qui ne seront pas du luxe pour Xabi Alonso. Après avoir fait des miracles à Leverkusen, le Basque devra en faire au moins autant, sinon plus encore, à la tête de l’équipe première du club le plus exigeant au monde. Le Real Madrid n’a plus de temps à perdre et son futur entraîneur devra vite s’adapter.