Revoilà Blaise Matuidi. Retraité des terrains depuis décembre 2022 et désormais à la tête du fonds d’investissement Origins et du club de Miami, le One FC, l’ancien milieu de terrain était de passage en Bretagne le week-end dernier pour assister à un tournoi EuroPoussins auquel participait son équipe. L’occasion pour l’ex-joueur de l'ASSE, du Paris Saint-Germain, de la Juventus Turin ou encore de l'Inter Miami d’encourager sa jeune formation dans cette compétition regroupant 48 équipes (U10) issues du monde entier, à Pleudihen-sur-Rance, mais aussi de prendre part à quelques interviews afin d’évoquer plusieurs sujets d’actualité.

Du récent sacre du Paris Saint-Germain en Ligue des champions à son sentiment sur la Coupe du monde des clubs nouvelle formule qui s’apprête à débuter, en passant par sa nouvelle vie d’homme d’affaires, Blaise Matuidi n’a d’ailleurs éludé aucun sujet lors d’un entretien accordé à So Foot. Joueur majeur de l’épopée victorieuse de l’équipe de France durant la Coupe du monde 2018 en Russie, l’ancien Parisien a également été interrogé sur les Bleus, qui ont récemment terminé troisièmes du Final Four de la Ligue des nations disputé la semaine dernière, lors de la dernière fenêtre internationale.

“J’ai vraiment eu peur”

Vaincus par l’Espagne en demi-finales au terme d’une rencontre débridée, riche en buts et en rebondissements (4-5), les hommes de Didier Deschamps ont tout de même réussi à terminer sur une bonne note en prenant le meilleur sur l’Allemagne pour le compte de la petite finale de la compétition organisée outre-Rhin (2-0). Bien que l’équipe de France ait trouvé les ressources pour rapidement rebondir face à la Mannschaft, Blaise Matuidi admet avoir été inquiet au moment où elle était malmenée face à la Roja au tour précédent. “Franchement, j’ai vraiment eu peur que ça tourne à la catastrophe”, explique-t-il alors que les Bleus ont été menés 5 à 1 avant de réagir en fin de match.

“Mais je retiens surtout que c’est un match qui donne de l’espoir, surtout sur les capacités offensives de la sélection. Les Bleus ont montré qu’ils avaient énormément de qualité. Derrière, les absences n’ont pas aidé, même s’il ne faut pas s’en servir comme d’une excuse, mais c’était face à l’Espagne, une grosse nation du football”, poursuit Blaise Matuidi. Relancé sur ce revers contre les coéquipiers de Lamine Yamal à un an du Mondial 2026, il a tout de même préféré retenir le positif. “Mais si vous regardez dans le rétroviseur, il y a toujours eu des doutes autour des Bleus, des moments difficiles où l’équipe ne semblait pas prête, mais on a su démontrer ces dernières années qu’on savait répondre présent quand la compétition commençait.” En tout cas, les parcours des Bleus lors des derniers tournois internationaux donnent plutôt raison au champion du monde 2018.