Le match de la 18e journée de Ligue 2 entre Bastia et Quevilly-Rouen (0-0) a été marqué par des insultes racistes proférées par des supporters envers le corps arbitral, entraînant une interruption temporaire de la rencontre. Le Syndicat des arbitres du football d'élite (SAFE) a réagi en publiant un communiqué déplorant ces actes. Le SAFE a exprimé son mécontentement en soulignant le caractère inacceptable des propos racistes envers un arbitre. Le syndicat a critiqué le fait que le club concerné n'ait pas condamné explicitement les insultes racistes de ses supporters, mais a plutôt rejeté la faute sur les décisions arbitrales. La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a pris des mesures en décidant de mettre le dossier en instruction. La décision finale est prévue pour le 17 janvier 2024.

"Etre arbitré et jugé comme les autres"

Dans un communiqué, le SC Bastia a assuré que "le racisme et la xénophobie n'ont pas leur place à Furiani". Cependant, le club corse estime que "se réfugier derrière cela pour masquer une prestation arbitrale que chacun aura pu juger, et que tous les observateurs ont pu constater, n'est pas digne." Enfin, le club conclu en "ne demandant qu'une seule chose : être arbitré et jugé comme les autres."