PSG : Sans Marquinhos, comment fait Tuchel ?
Le PSG ne lie pas son avenir proche, en termes de tactique, à celui de l'état de santé de Marquinhos, comme ça a pu être le cas par le passé.
Impossible de se pencher sur une analyse du PSG privé de Marquinhos, ce qui a été le cas sur une majeure partie du mois de janvier et le sera encore malheureusement en février (combien de temps exactement, c'est toute l'interrogation...), sans reposer la question du schéma tactique. Ce n'est plus une surprise pour personne, Thomas Tuchel est absolument fan du Brésilien en tant que sentinelle du milieu dans un schéma en 4-3-3. S'il a pu dépanner en défense en début de saison, c'est bien à ce poste que Marquinhos était installé. Jusqu'à ce fameux Montpellier - PSG qui a tout changé, début décembre, l'entraîneur allemand cédant au 4-4-2.
Avant Noël, notamment avec la blessure d'Idrissa Gueye, Marquinhos continuait d'aller faire quelques petits tours dans les deux positions axiales de l'entrejeu. Ce n'était plus le cas lors de PSG - Monaco (3-3), même si Tuchel refusait - officiellement - d'enterrer son idée après le match (en conférence de presse) : « Il peut jouer évoluer aux deux postes à un niveau de classe mondiale. Avec les blessures, il était une solution logique derrière, mais il peut toujours jouer au milieu, car il y met beaucoup, beaucoup de qualité, d'énergie et de personnalité. »
Marquinhos, retour à la case départ
Mais depuis, le schéma n'a jamais varié, installant l'idée d'une ligne droite vers Dortmund. Et d'une équipe type, surtout, où toutes les attributions semblent à peu près claires, avec notamment Marquinhos en charnière et Marco Verratti associé à Idrissa Gueye au milieu. L'ancien Romain, plus fort que jamais à 25 ans pour sa septième saison au club, était à nouveau stabilisé derrière avant de se blesser. « On a absolument besoin de lui, c'est un joueur clé », prévient Tuchel. Il a simplement été remplacé poste pour poste, à chaque fois par Kimpembe, Abdou Diallo, Tanguy Kouassi ou Kehrer. Ce devrait donc être la même chose avant Dortmund. Et en Allemagne aussi, si nécessaire.