Après deux heures de réunion, John Textor était apparu confiant. Entendu mardi après-midi par la DNCG, le propriétaire de l’OL espérait faire annuler l’encadrement de la masse salariale qui avait été acté au début de l’été. "J’ai apprécié la réunion. On a été bons sur les chiffres, avait confié l’homme d’affaires américain à RMC. On a montré que le premier quart de la prochaine année fiscale sera très bon. Tout le monde sait ce que l’on a fait sur les ventes de joueurs. On a transmis aussi les très bons chiffres du refinancement de la dette. Les agences de notation pensent qu’on va dans la bonne direction".

"On aimerait investir de manière significative lors du mercato"

Mais la DNCG ne l’a visiblement pas entendu de cette oreille. Le gendarme financier du football français a rendu son verdict dans la soirée de mardi et il attend davantage de garanties puisqu’il a ordonné un "sursis à statuer dans l’attente d’éléments complémentaires demandés au club par la DNCG". L’Olympique lyonnais avait pourtant pu présenter le montant des ventes du dernier mercato, qui atteignent les 90 millions d’euros. Textor a sans doute également avancé la future vente d’OL Reign, estimée à 50 millions d’euros. Mais cela n’a pas suffi.

"Les contraintes fixées l’été dernier s’appliquent toute la saison. C’est inhabituel de leur part de lever ces sanctions mais c’est ce qu’on leur a demandé. On aimerait investir intelligemment mais de manière significative lors du prochain mercato. Toutes les équipes ont des manques et on en a nous aussi bien sûr. On verra bien. Nos progrès sont impressionnants. Notamment le travail sur la dette. Aujourd’hui, nous avons des liquidités", avait pourtant avancé John Textor à la sortie de son audition.