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OL : Fabio Grosso revient sur l'enfer vécu dans le bus lyonnais caillassé à Marseille
Présent pour la première fois en conférence de presse depuis l'incident des bus lyonnais caillassés à Marseille, Fabio Grosso s'est exprimé sur la sécurité insuffisante autour du match.
Après avoir rassuré tout le monde sur son état de santé l'entraîneur de l'OL a été invité à s'exprimer sur son ressenti après les évènements dramatiques de dimanche dernier : "C'était une journée triste parce qu'on allait jouer un gros match, dans un gros stade. Cela devait être une journée de fête malgré la rivalité. On n'a pas encore bien compris la journée qu'on a passée si je me fie aux décisions que je vois. Je n'ai rien contre Marseille et les supporters. Il ne faut pas attendre quelque chose de plus grave pour prendre des décisions. J'espère que ce n'était pas des supporteurs de l'OM et que c'était des gens avec rien dans la tête. Il faut prendre des décisions."
Pour de nombreux observateurs le visage en sang de Fabio Grosso est l'image qui doit être le déclencheur d'un changement radical dans la façon d'aborder la sécurité du football et les sanctions pour les fautifs. Le tacticien italien veut lui plus de sécurité et pas plus de sanctions pour les "vrais supporters" : "Tout le monde va mieux. Maintenant c'est passé. L'important c'est que cela ne se passe plus. Il faut prendre les choses en mains et trouver des solutions et des précautions pour que cela ne passe plus. Ce n'est pas en interdisant les supporters adverses qu'on fait ça mais avec plus de sécurité.(...) Les décisions doivent être importantes. Je ne parle pas de sportif mais de la sécurité pour nous. C'est moi mais cela aurait pu être n'importe qui dans notre bus et celui des supporteurs même s'il y a des gens malades dans leurs têtes autour."
Le récit glaçant de Fabio Grosso
Le tacticien des Gones a fait le récit des incidents ce dimanche et donne son sentiment, celui que la sécurité n'était pas suffisante sur le trajet du bus : "J'ai l'impression qu'on a fait un parcours (un trajet avec le car, NDLR) qu'on ne devait pas faire. J'ai l'impression qu'on est rentré dans un stade avec deux motos et deux voitures de police (comme escorte) puis on est sorti du stade avec 25 camionnettes et motos. (...) Mon visage n'aurait pas dû faire le tour du monde. Cela ne doit plus arriver. On a été caillassés pendant plusieurs minutes. On est passé par une rue où il y avait des cailloux par terre. Il faut que cela n'arrive plus et il faut prendre les décisions pour ça."