Marseille : Déjà tous fans de Villas-Boas
Depuis quelques mois, André Villas-Boas a insufflé un vent nouveau à l’Olympique de Marseille et semble déjà faire l’unanimité dans son nouveau club.
Actuellement deuxième de Ligue 1, avec six points d’avance sur son premier poursuivant, et sur une série de six victoires de suite en championnat, tout va pour le mieux du côté de Marseille. Un début de saison rêvé que le club doit beaucoup à son nouvel homme fort, André Villas-Boas. Débarqué cet été pour succéder à Rudi Garcia à la tête de l’OM, le Portugais n’aura pas mis longtemps pour se mettre tout le monde dans la poche. A commencer par Andoni Zubizarreta, le directeur sportif phocéen, qu’il l’a fait venir dans le sud de la France, après avoir déjà pensé à lui du temps de Barcelone.
« En conférence de presse, il ne cherche ni excuse, ni polémique, il n’envoie pas de message subliminal aux dirigeants. Et avec moi, l’échange est naturel, sans lutte de pouvoir. Si on se trompe, on se trompe ensemble. On est un peu plus en alchimie », concédait ce dernier dans le Journal du Dimanche, comme pour l’encenser et tacler son prédécesseur. Chez les joueurs aussi, « AVB » fait l’unanimité et ils ne cessent de le rappeler à longueur d’interviews. « On a un coach qui arrive à tous nous faire nous surpasser. On est une vraie équipe de chiens et c’est ce qui nous fait gagner ces derniers temps », expliquait notamment Morgan Sanson, à l’issue de la victoire contre Bordeaux (3-1).
En plus des dirigeants et des joueurs, les anciens de l’Olympique de Marseille sont également sous le charme du Portugais. « Il est à l’image du club, c’est un mec qui ne lâche rien. Il est franc, j’ai eu la chance de le connaître à Shanghai. Il inspire le respect », reconnaissait Stéphane Mbia, présent au Vélodrome dimanche. Même son de cloche chez Souleymane Diawara. « J’étais content quand ils ont recruté Villas-Boas, parce que c’est un grand entraîneur. Quand on voit les résultats, on ne peut rien dire de mal sur lui », confiait l’ancien défenseur central. Visiblement adopté, le plus dur reste désormais à venir pour « AVB », à savoir confirmer dans le temps. Diawara : "Villas-Boas, un très grand entraîneur"