- Accueil >
- Football >
- Ligue 1 >
- Ligue 1 : Un ex-entraîneur de l’Atlético de Madrid loue le management de Luis Enrique
Ligue 1 : Un ex-entraîneur de l’Atlético de Madrid loue le management de Luis Enrique
Invité de l’émission ‘El Partidazo’ sur COPE, Quique Sánchez Flores a dit son admiration du travail réalisé par son compatriote au Paris Saint-Germain.
Mercredi soir, en allant s’imposer à Barcelone (2-1) avec une équipe remaniée et rajeunie, le Paris Saint-Germain a envoyé un message fort au reste de l’Europe. Même privé de plusieurs cadres en raison de blessures (Dembélé, Doué, Kvaratskhelia, João Neves, Marquinhos), le champion d’Europe a des ressources et peut battre n’importe quel adversaire. De quoi impressionner tous les observateurs.
Spectateur attentif du succès parisien en Catalogne, Quique Sánchez Flores estime que cette victoire ne doit rien au hasard et est la conséquence directe de la structure mise en place depuis deux ans par Luis Enrique. "Au PSG, le rôle de l'entraîneur est hyper défini, tout comme leur conception du football, leur conception des recrutements et le type de joueur qu'ils recherchent. J'ai l'impression que le PSG est un club très hiérarchisé", a noté l’ancien entraîneur de Valence, du Benfica Lisbonne ou encore de l’Atlético de Madrid dans l’émission El Partidazo diffusée sur l’antenne de la COPE.
"Au PSG, l'autorité appartient à ceux qui devraient l'avoir"
Une organisation bien définie qui permet d’y voir clair et, surtout, que tout le monde soit à sa place. "Au PSG, l'autorité appartient à ceux qui devraient l'avoir : l'entraîneur, une partie de la présidence et les directeurs sportifs. C'est un problème quand il y a des équipes où les 'décisionnaires' sont les joueurs. Quand ce sont eux qui dirigent, tout le reste est minimisé et il n'y a aucune hiérarchie possible pour organiser les choses", a mis en exergue le technicien espagnol.
Leader dans l’âme, Luis Enrique s’est attaché, depuis son arrivée dans la capitale française à l’été 2023, à transformer le club en profondeur et à le structurer autour d’un projet de jeu fort, dépassant les individualités et les statuts. Une rupture au Paris Saint-Germain après plus d’une décennie à avoir privilégié le recrutement de stars internationales dont la complémentarité n’est pas toujours apparue convaincante. Une rupture initiée par l’ancien sélectionneur de l’Espagne mais rendue possible par une direction sportive au diapason.
Une stratégie payante puisqu’en deux saisons, Luis Enrique a réussi là où tous ses prédécesseurs avaient échoué en gagnant la Ligue des champions. Mieux, il y est parvenu sans les stars qui semblaient phagocyter le vestiaire, avec un groupe uni et travailleur, modelé à son image et qui, aujourd’hui, sait se transcender quand les cadres ne sont pas disponibles. La victoire d’une vision et d’une philosophie qui pourraient bien installer le PSG pour longtemps au sommet de la hiérarchie européenne.