Leonardo Balerdi a changé de dimension dans le sud de la France l’été dernier. Alors qu’il occupait déjà une place importante dans le collectif marseillais depuis son transfert définitif vers l’OM il y a quatre ans en provenance du Borussia Dortmund en raison de sa présence régulière dans les onze de départs, son poids dans le vestiaire et son leadership naturel, l’international argentin a en effet franchi un nouveau palier avec l’arrivée de Roberto De Zerbi sur le banc phocéen. Soucieux de lui donner davantage de responsabilités et lui accorder l’entièreté de sa confiance, le coach italien lui a ainsi confié le brassard de capitaine de l’équipe. Un sacré honneur. 

Et un souvenir qui restera à jamais gravé dans la mémoire du défenseur central, lui qui a accepté de raconter le jour où le Transalpin lui a annoncé la nouvelle. "En début de saison lors des matchs amicaux, il m’avait dit: ‘tu veux être capitaine?’ Ce n’était pas clair que je le reste mais il a dit: ‘oui, c’est bon, tu le restes’. Je ne sais pas si ma façon dont j’ai pris mes responsabilités sur le terrain lui a plu", s’est rappelé Leonardo Balerdi dans un entretien accordé à BFM Marseille et La Provence. A la faveur de cet honneur, Roberto De Zerbi lui a d’ailleurs donné des consignes précises à respecter sur le rectangle vert. "Roberto me demande toujours de prendre le ballon, de le garder si l’équipe n’est pas bien placée, d’être toujours en vigilance quand on attaque. (...) Il me demande toujours d’être attentif, de parler avec mes coéquipiers", explique le capitaine de l’Olympique de Marseille. 

“J'espère qu'il restera très longtemps ici"

Solide, régulier et convaincant dans ses performances depuis le début de l’exercice en cours, Leonardo Balerdi s'est ensuite montré dithyrambique à propos de l'entraîneur phocéen. "Il est magnifique. Je ne sais pas si c'est bien de dire ça, mais il est un peu fou par sa passion pour le foot. Ici à Marseille, on a besoin de gens comme ça. C'est le coach qui m'a le plus appris. Mais il ne laisse rien passer, ni le moindre contrôle, ni la moindre passe. Même si parfois tu t'énerves contre lui, tu sais qu'il le fait dans ton intérêt et que ça te fait progresser. Il est comme ça avec tous les joueurs, même ceux qui ne jouent pas ou viennent de la réserve. J'espère qu'il restera très longtemps ici", espère désormais l’Argentin alors que le contrat de son entraîneur court jusqu’en juin 2027. Après avoir été couvert de louanges par l’ancien coach de Brighton le week-end dernier au sortir d’un succès face à Nantes en Ligue 1 (2-0), Leonardo Balerdi lui a donc retourné le compliment.