(la rencontre était à huis clos, ndlr) quand dans un duel aérien Alexandre Laczette a écarté son bras et mis son coude dans le visage de Nathan Zézé. Le défenseur nantais s’effondrait, l’arcade sourcilière en sang. L’arbitre ne cille pas, pas davantage que ses assistants à la vidéo, et adresse un simple avertissement au capitaine lyonnais, suscitant la fureur du banc nantais.

"J’aurais pu comprendre s’il y avait eu rouge"

S’il n’avait pas l’intention de faire mal, l’attaquant s’est estimé "chanceux" de pouvoir rester sur le terrain. "Avec Zézé, j’ai revu les images, c’est vrai que c’est impressionnant. Je ne pars vraiment pas avec l’intention de mettre le coude mais sur les images il y a contact avec le coude, c’est vrai. J’aurais pu comprendre s’il y avait eu rouge. C’est assez dangereux mais (…) je m’excuse directement. Je n’étais même pas énervé. Je peux comprendre la déception des Nantais mais ça reste un fait de jeu. Comme on dit, dans la saison, ça s’égalise. Des fois, on n’est pas avantagé, des fois oui. Là, on va dire qu’on a eu de la chance", a-t-il déclaré.

Une décision arbitrale lourde de conséquence puisque vingt minutes plus tard, Laczette est parvenu à égaliser en faveur de l’OL, point de bascule de la rencontre, les Lyonnais marquant ensuite à deux reprises pour s’imposer. Côté nantais, on ne décolérait pas après la rencontre. "J’en veux beaucoup à l’arbitre (…) Je souhaitais au moins qu’il aille voir les images", a regretté Kombouaré qui a en revanche accepté l’issue. "Sur le résultat, il n’y a rien à dire." 

S’il permet à l’OL de poursuivre sa folle remontée au classement, ce résultat laisse Nantes, dont il s’agit de la 7^e défaite de rang à domicile (record dans l’histoire du club), dans une situation précaire avec seulement deux points d’avance sur Lorient, barragiste.