Une semaine chargée pour les hommes de Luis Enrique. Vainqueur de Tottenham ce mercredi au Parc des Princes à l’occasion de la 5e journée de la Ligue des champions au terme d’un âpre combat (5-3), le Paris Saint-Germain a à peine eu le temps de fêter ce probant succès qu’il devait déjà se tourner vers la nouvelle échéance à venir. Une prochaine rencontre qui promet d’autant plus d’être aussi prestigieuse, disputée et relevée que celle face aux Spurs. Ce samedi, à l’occasion de la 14e journée de Ligue 1, le leader du championnat de France se déplace en effet sur la pelouse du stade Louis-II afin de croiser le fer avec l’AS Monaco, huitième au classement. Une rencontre entre deux clubs aux dynamiques opposées qui sera à suivre en direct sur beIN SPORTS 1 à 17h (prise d’antenne dès 16h).

Pour tenter de conserver son trône et mettre la pression sur son dauphin, l'Olympique de Marseille, opposé à Toulouse quelques heures plus tard, le Paris Saint-Germain pourra s’appuyer sur la confiance accumulée lors de ses dernières sorties mais aussi se reposer sur ses cadres. Vitinha, bien sûr, après sa performance exceptionnelle contre Tottenham en milieu de semaine ponctuée par un triplé et une activité débordante dans l’entrejeu, mais aussi Marquinhos. Ce mercredi soir, au Parc des Princes, Marquinhos a inscrit une nouvelle ligne à son histoire parisienne : celle de son 500e match sous le maillot Rouge et Bleu.

Marquinhos veut terminer à Paris

Face aux hommes de Thomas Frank, le défenseur central a franchi un cap symbolique. Un chiffre rare dans le football moderne, qui consacre un parcours exceptionnel au sein d'un même club. Arrivé en 2013 à seulement 19 ans, Marquinhos est devenu au fil des saisons le joueur le plus capé de l'histoire du PSG, dépassant Jean-Marc Pilorget (436 matchs). “C'était un match particulier, un match de Ligue des champions en plus, on connaissait la difficulté. Je voulais vraiment que l'équipe gagne pour qu'on puisse bien célébrer. Moi, en tant que défenseur, je ne voulais pas prendre ce but-là qu'on a pris hier et ça me fait chier un peu à cause de ça. Mais bon, je pense que c'était un bon match. J’ai réussi à tenir mes émotions pendant ce match. 500, c'est quand même énorme”, a d’ailleurs souligné l’intéressé ce jeudi sur RMC.

Forcément ému au moment de revenir sur cette soirée à la saveur particulière, l’homme aux 36 titres sous les couleurs Rouge et Bleu a ensuite confié qu’il ne se voyait pas évoluer sous un autre maillot. Mieux encore, l’international brésilien, lié au Paris Saint-Germain jusqu'en juin 2028, n'a pas écarté l'idée de terminer sa carrière au sein du club de la capitale, qui l'a recruté il y a 12 ans pour 31 millions d'euros en provenance de l’AS Rome. “Franchement, je ne dis pas non. On sait qu’être toujours au haut niveau jusqu’à la fin de sa carrière… parce que si tu es au PSG, tu dois être à haut niveau et tu dois être bon, la concurrence, elle est là, il y a des jeunes joueurs qui arrivent, qui poussent et qui veulent leur place”, affirme celui qui ne compte pas se reposer sur ses acquis pour continuer à prouver qu’il mérite sa place dans le onze titulaire.

La 501e à Monaco ?

“Et toi, tu dois continuer à être très bon jusqu’à 38, 37 ans. Je ne sais pas quand je vais arrêter ma carrière, je veux jouer encore longtemps, le plus possible, je pense que je vais tout donner pour ces couleurs-là. Moi, j’ai 31 ans, j’ai accompli plein d’objectifs, je n’ai pas envie d’aller chercher des objectifs ailleurs tant que je me sens bien, content, aimé, tant que je sens que j’ai ma place encore dans l’équipe, que le président est content de mes performances. Et le coach aussi, parce que c’est lui qui est le boss de l’équipe”, rappelle Marquinhos avant d’afficher ses ambitions. “Tant que ça me plaît, tant que je suis content et qu’ils sont aussi contents de mes performances, pourquoi pas. Je vais tout donner pour rester le plus longtemps possible.” Un sacré défi, mais en attendant, Marquinhos a une 501e cap à honorer face à l’AS Monaco dès samedi. Une nouvelle apparition que l’intéressé espère encore une fois mêler à un succès.