Gueye sur le banc, un crève-coeur
Idrissa Gueye devrait retrouver un statut de remplaçant dès samedi, à l'occasion du déplacement du PSG à Metz (34eme journée de Ligue 1).
Le 31 janvier, Idrissa Gueye n'a pas voulu partir à Newcastle. Il n'entrait pas dans les plans de Mauricio Pochettino, arrivé depuis peu et qui connaissait pourtant bien le potentiel du garçon, pour l'avoir affronté en Premier League avec Tottenham (lorsque l'international sénégalais était à Aston Villa puis surtout Everton, voir au bas de l'article). Le club lui avait signifié qu'il serait préférable pour lui de s'en aller, révélait alors L'Equipe. Son refus était-il simplement une question de salaire ? Peu importe, à vrai dire, tant on a retrouvé Idrissa Gueye et tant le Paris Saint-Germain en profite largement depuis.
Digne d'un N'Golo Kanté en forme, ou tout simplement du grand "Gana" qui avait débarqué au PSG et tout cassé face au Real Madrid pour sa grande première en Ligue des Champions (3-0 en septembre 2019), il a d'abord été rapidement réintégré à un milieu à trois en compagnie de Marco Verratti et Leandro Paredes. Puis il a aussi bénéficié de la montée de Verratti en n°10 pour seconder l'Argentin ou Danilo dans un milieu à deux, ainsi que des indisponibilités diverses et variées de l'Italien. Jusqu'à sortir ces deux matchs de mammouth face au Bayern, en quarts de finale de Ligue des Champions.
A tel point que la question, alors que toutes les forces vives ou presque sont désormais disponibles au PSG, devient la suivante : comment et pourquoi se passer d'Idrissa Gueye contre Manchester City, alors que tout indique qu'il sera malheureusement le premier sacrifié sur la partie milieu - attaque ? "Il est toujours disponible et agréable à entraîner, apprécie Pochettino. C'est une machine. Il prend les espaces avec un grand timing dans l'anticipation, il couvre beaucoup de terrain en jouant vers l'avant et effectue de nombreux sacrifices pour l'équipe." A 31 ans, l'ancien milieu du LOSC (où il a lancé sa carrière de 2009 à 2015, en étant titulaire à partir de 2011) atteint une forme de maturité tout en faisant éclater sa seconde jeunesse à un très haut niveau. Il suffisait donc d'aller le titiller.