Le futur du Barça, c'est déjà le présent
Qui dit fin de cycle, dit aussi le début d'un autre... Quatre jeunes joueurs (sans compter Ansu Fati, blessé) en profitent, chacun à leur niveau, au FC Barcelone.
Pedri (18 ans) - 18 matchs, deux buts
Benjamin Da Silva ne peut qu'être séduit : "Il n'a que 18 ans, mais il a montré qu'il était très intéressant. C'est un vrai joueur de ballon, un petit crack. Il a été excellent, buteur et passeur à Bilbao pour Lionel Messi, il y a deux semaines." Et quelle passe du transfuge de Las Palmas, en râteau pour prolonger le une-deux à l'entrée de la surface ! C'est le symbole majeur, et de loin, du rajeunissement opéré par Ronald Koeman depuis son arrivée.
Sergino Dest (20 ans) - 15 matchs
Plus attendu, le latéral américain fait étalage de son activité et a pris ses aises sur le côté droit, où il s'est immédiatement imposé comme titulaire. Mais il manque aussi de concurrence, et son coach ne fait d'ailleurs pas mystère de son immense marge de progression : "Il a commencé fort, mais il a besoin de temps pour s'adapter. Comme tout le monde, il a le droit de faire des erreurs et de s'améliorer. Je ne suis pas déçu, il est jeune et c'est normal."
Ronald Araujo (21 ans) - 9 matchs, un but
Un retourné pour son premier but sous le maillot du Barça, à Valence (2-2), une grossière erreur pour offrir l'ouverture du score à Eibar (1-1), le tout en une semaine fin décembre : Ronald Araujo a connu des débuts contrastés à Barcelone, mais c'est bien lui qui a été choisi pour suppléer Gerard Piqué blessé. Arrivé il y a deux ans, le défenseur central uruguayen dispute sa première saison dans le groupe de l'équipe première.
Oscar Mingueza (21 ans) - 9 matchs
Au gré des blessures, pour suppléer Clément Lenglet ou pour l'accompagner parfois dans une défense à trois (avec Ronald Araujo), Oscar Mingueza a également eu du temps de jeu au mois de décembre. Tout droit sorti de la Masia, "il ne se révèlera pas en troisième division, il sera meilleur à un échelon plus élevé", explique son ancien formateur Xavi Vilajoana a Furialiga.fr, qui a "bataillé avec certains coachs pour leur dire qu'on devait croire en lui". A Barcelone, c'est généralement un bon signe.