Ce vendredi, la FIFA a confirmé la suspension de trois ans de Luis Rubiales, ancien président de la Fédération espagnole de football, en raison du baiser forcé qu'il a imposé à l'internationale Jenni Hermoso en août dernier lors de la remise des médailles après la victoire des Espagnoles à la Coupe du monde, un geste qui avait suscité une indignation internationale.

Le comité d'appel de la FIFA a rejeté le recours de Luis Rubiales, confirmant ainsi la sanction initiale. L'instance du football mondial avait annoncé, le 30 octobre dernier, la suspension de trois ans de toute activité liée au football pour l'Espagnol, alors qu'il avait été suspendu provisoirement pendant 90 jours. La sanction est basée sur un "comportement offensant et une violation des principes du fair-play", incluant, "l'infraction aux règles de base de la décence" et un "comportement portant atteinte à l'image du football", selon la FIFA.

Luis Rubiales bientôt en prison ?

Luis Rubiales a depuis toujours nié toute connotation sexuelle à son geste et avait annoncé son intention de faire appel depuis le début de l'affaire, affirmant avoir agi sous le coup de l'émotion. La FIFA a déclaré être résolue "à protéger l'intégrité de toutes les personnes et à veiller à ce que les règles de base d'une conduite décente soient respectées". Parallèlement, le juge d'instruction espagnol chargé de l'enquête a demandé le renvoi de Luis Rubiales devant un tribunal, estimant que le baiser n'avait "pas été consenti". L'ancien président de la Fédération espagnole pourrait alors écoper des peines potentielles allant d'une amende à quatre ans de prison, car depuis récemment le Code pénal espagnol considère un baiser non consenti comme une agression sexuelle.